mardi 25 juin 2013

APRES SA CHUTE ET AVANT LE FOULAGE révélation 14:9

Après sa chute et avant le foulage

 de la "Cuve"

Voilà vingt siècles que l'apôtre Jean entendit un ange annoncer prophétiquement la chute de Babylone la Grande. Ayant ensuite vu un autre ange, porteur d'un message, il relate ceci :


"Et un autre ange, un troisième, les suivit en disant à haute voix : 'Si quelqu'un adore la bête sauvage et son image, et reçoit une marque sur le front ou sur la main, il boira, lui aussi, du vin de la colère de Dieu qui est versé sans mélange dans la coupe de son courroux, et il sera tourmenté par le feu et le soufre sous les yeux des saints anges et sous les yeux de l'Agneau. Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles, et ils n'ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête sauvage et son image, et quiconque reçoit la marque de son nom. C'est ici qu'est l'endurance pour les saints, ceux qui observent les commandements de Dieu et la foi de Jésus.'" - Révélation 14 : 9 - 12.

Etant donné que c'est sous forme de signes que la Révélation a été faite à Jean, la bête sauvage décrite dans la Révélation 13 : 1 - 8 n'est donc pas une bête au sens propre du terme, mais un signe ou symbole. En effet, elle symbolise quelque chose qui reçoit du Dragon, Satan le Diable, la puissance, un trône et une grande autorité. Compte tenu du sens que les bêtes sauvages revêtent dans le livre de Daniel, au chapitre sept,  celle dont il est question dans la Révélation et qui a les faveurs du grand Dragon, doit symboliser l'organisation politique, visible et terrestre, de Satan le Diable. Se présentant sous une forme continue, cette organisation a revêtu, tout au long des siècles, l'aspect de puissances qui se sont succédé chaque fois sous des traits nouveaux, et cela jusqu'à l'époque actuelle où se réalise la Révélation faite à Jean. Les sept têtes de cette bête, lesquelles portaient dix cornes coiffées chacune d'un diadème, représentent les sept puissances mondiales qui ont fait et font encore la guerre aux saints voués à Dieu, c'est-à-dire aux témoins de Jéhovah, pendant les cinq mille ans qui se sont écoulés depuis la fondation de la Babylone antique par Nimrod, le puissant chasseur.
                                                                        Voici, dans leur ordre chronologique, les sept têtes symboliques de cette bête sauvage, telles que le récit biblique nous les fait connaître : 1 ) l'Egypte, 2) l'Assyrie, 3) Babylone, 4) la Médo-Perse, 5) la Grèce (la Macédoine), 6 ) Rome, et 7) la double Puissance mondiale anglo-américaine.

Quoique des noms blasphématoires apparaissent sur ces sept têtes, la bête sauvage tout entière porte elle-même un nom. Précisons tout de suite qu'elle ne s'appelle pas "Babylone la Grande, la mère des prostituées", car tel est le nom de l'empire mondial de la fausse religion  babylonienne. D'après l'apôtre Jean, cette bête a pour nom un nombre : "C'est un nombre d'hommes; et son nombre est six cent soixante-six". Révélation 13 : 17 , 18 ; 17 : 5. Il se peut que l'apôtre, en rédigeant son manuscrit en grec, se soit servi des trois lettres grecques pour représenter le nombre 666.

Quoi qu'il en soit, le nombre du nom porté par la bête sauvage est la somme du chiffre six employé de trois façons différentes, c'est-à-dire comme unité, comme dizaine et comme centaine. Le seul autre passage où le nombre six se rencontre dans la Révélation est celui où sont décrites les quatre créatures vivantes qui se tiennent devant le trône de Dieu, créatures ayant chacune six ailes, soit trois paires; une septième aile, en l'occurrence, eût été une anomalie Révélation 4 : 8. Ce même livre utilise, cependant, le nombre sept jusqu'à cinquante-deux fois comme symbole de la perfection. Or, le nombre six est inférieur de un au nombre sept; ainsi, à titre d'exemple, il manquerait un jour pour faire de six jours une semaine complète. Puisqu'il s'agit ici d'un "nombre ou chiffre d'homme", six doit donc symboliser les imperfections et les manquements de l'homme déchu.


En multipliant ce chiffre par six par le nombre des cornes que porte la bête sauvage, l'imperfection et l'insuffisance se trouvent décuplées. En élevant le dix au carré (10 X 10 = 100) et en multipliant ensuite six par ce même nombre, l'imperfection et l'insuffisance se trouvent centuplées. Rappelons que, dans la Bible, le nombre trois symbolise l'insistance, tout comme il nous arrive de répéter une chose trois fois de suite pour la souligner Ézéchiel 21 : 32, Sy. Si donc le chiffre six est élevé à ces trois degrés ( 6 + 60 + 600) dans le nom de la bête sauvage, c'est pour qu'il serve à insister sur les imperfections et les insuffisances inhérentes à l'organisation politique humaine, figurée par cette bête soumise à Satan.

Un nom sert à désigner un individu ou une créature ; aussi le nom en question s'applique-t-il bien à la bête sauvage. D'ailleurs, en faisant la somme des valeurs numériques correspondant aux lettres de ce nom, on ne fait qu'additionner les imperfections et les insuffisances humaines. C'est ce que la perfection n'est jamais atteinte, même pas en cette ère de la science et de l'espace. Bref, ce nom numérique, qui désigne la bête sauvage, traduit simplement les imperfections et les manquements humaines portés au troisième ou au plus haut degré. Voilà la raison pour laquelle la politique humaine a apporté et continue d'apporter des déceptions croissantes aux peuples de toutes les nations.

Les hommes et les chefs politiques imparfaits font tout ce qui est en leur pouvoir afin d'amener leurs sujets à les adorer eux ou l'Etat. De même que les chefs et les adeptes de la religion babylonienne pensent qu'il faut adorer Dieu par le moyen de quelque image ou idole, de même les chefs politiques et les hommes d'Etat du présent monde ont l'impression qu'il faut adorer la "bête sauvage", symbole de toute domination politique, au moyen d'une "image". En effet, dans le culte qu'ils rendent au système politique et visible du Diable, ces hommes jugent à présent nécessaire de recourir à une image qui garantisse l'existence de la "bête sauvage" symbolique.

Mais quelle est donc cette image de la bête sauvage ? Entre la Première et la Seconde Guerre mondiale, ce fut la Société des Nations, qui compta à un moment donné jusqu'à soixante Etats membres. Le culte rendu à cette image et à la bête sauvage connut alors une grande vogue. A présent, la Société des Nations n'existe plus. C'est l'Organisation des Nations unies qui, depuis la Seconde Guerre mondiale, est cette "image". Au moment où ces lignes ont été rédigées, l'O.N.U. comptait 111 pays membres. Puisqu'elle est l'image de la "bête sauvage" qui a pour nombre 666, l'O.N.U. est l'image des imperfections et des échecs politiques humains.

 Elle ne peut donc pas réussir. 


La création de cette image fut un acte flagrant de désobéissance, car elle était contraire au cri lancé par le premier ange, porteur de l'évangile éternel que voici :

 "Craignez Dieu et donnez-lui gloire, parce que l'heure de son jugement est arrivée, et adorez donc Celui qui a fait le ciel et la terre." Révélation 14 : 6,7.

En rendant un culte à une image, l'homme détourne son attention et son adoration de Jéhovah Dieu et du royaume messianique. C'est pourquoi les adorateurs de l'Etat et de la Société des Nations méritèrent d'être châties par Dieu le Juge. Pour qu'on puisse les identifier, ils reçurent une marque sur le front et sur la main.

De quelle façon ?


En donnant mentalement leur consentement et leur approbation à ces institutions politiques imparfaites et en les soutenant par une coopération active. Ils sont ainsi clairement marqués comme adversaires du Royaume que Jéhovah a remis à son Messie.

Babylone la Grande adore la bête sauvage et l'image de celle-ci. Ce faisant, elle reçoit la marque sur le front et sur la main. Le fait est que le membre le plus agressif de Babylone la Grande, à savoir la chrétienté, a chaleureusement appuyé la création de la Société des Nations, due à l'initiative de la Puissance mondiale anglo-américaine en 1918. Puis, en janvier 1919, la Fédération américaine des Eglises du Christ s'empressa d'appeler la future Société des Nations "l'expression politique du Royaume sur la terre". Par conséquent, Babylone la Grande méritait d'être obligée à boire "du vin de la colère de Dieu qui est versé sans mélange dans la coupe de son courroux". C'est lorsque Babylone la Grande tomba , en 1919, qu'elle se mit à boire ce vin de la colère divine, versé sans mélange. Sa chute fut marquée, cette année-là, par l'affranchissement des témoins de Jéhovah, événements qui ne manqua pas de la chagriner et de la tourmenter énormément.

Quoiqu'elle soit déjà tombée à la suite du jugement prononcé contre elle par Jéhovah Dieu, Babylone la Grande existe encore de nos jours avec la permission divine. Aussi ne pourra-t-elle pas cesser de boire cette coupe jusqu'à la lie que le jour où Jéhovah, par l'intermédiaire de son grand Cyrus, Jésus-Christ, la détruira à la fin du présent monde ou système de choses. Tout au long de cet intérim, alors qu'elle se trouve dans son état d'abaissement, elle subit le tourment dont la fumée s'élève sous les yeux des saints anges et de l'Agneau de Dieu. L'empire mondial de la religion babylonienne n'étant pas immortel, le tourment de celle-ci ne se poursuivra pas éternellement.

Quant à ceux qui sont infectés de sa religion et qui adorent la bête sauvage symbolique et son image, ils ne sont point immortels, comme l'enseigne la religion babylonienne, ni leur chair non plus. Or, si leur tourment était littéralement causé par le feu et du soufre, ils en périraient où, du moins, leur mort s'en trouverait hâtée. Cependant, avant que ces idolâtres soient plongés dans le "lac" de la destruction éternelle, ils sont tourmentés au moyen du message annonciateur de la destruction éternelle qui les attend, message de jugement que Jéhovah fait proclamer par ses témoins. Faut-il dés lors, s'étonner que les systèmes religieux de ce monde, ainsi que les adorateurs politiques de la bête sauvage et de son image songent ou cherchent à supprimer et à détruire les témoins de Jéhovah en recourant à des décrets ou à la persécution ? C'est à la fin du présent système de choses que la destruction, tel un ultime tourment, frappera tous les adorateurs de la bête sauvage et de son image. Elle sera aussi radicale que si elle était causée par du feu et du soufre; elle durera aux siècles des siècles. 

La preuve de cette destruction montera ou s'élèvera pour toujours.


A partir de 1919 et jusqu'à ce jour, les témoins de Jéhovah ont refusé de se joindre au culte international rendu à l'Etat, à la Société des Nations et au successeur de celle-ci, l'Organisation des Nations unies. Au lieu de pratiquer cette idolâtrie, ils observent "les commandements de Dieu et la foi de Jésus". Matthieu 4 : 8 - 11. Cet attachement indéfectible au culte et au dévouement exclusifs dus à Jéhovah Dieu par la médiation de Jésus-Christ exige de "l'endurance pour les saints", c'est-à-dire de la part du reste terrestre des 144 000 oints. Jusqu'à ce jour, ils ont refusé d'imiter le monde et ne se sont pas laissé fléchir, malgré toutes les persécutions que l'Eglise et l'Etat leur ont infligées à cause de cette endurance. S'ils acceptent d'être ainsi persécutés, c'est parce que qu'ils ne veulent pas boire de la coupe du courroux de Dieu, ni souffrir le tourment causé par le feu et le soufre destructeurs.
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