lundi 22 juillet 2013

LES SEPT DERNIERS FLÉAUX révélation 16:1,2

ILS COMMENCENT A RÉPANDRE LES SEPT DERNIERS FLÉAUX


La Scène céleste d'où sont lancés les sept derniers fléaux correspond bien à la situation décrite dans Psaume 11 : 4 - 7 AC en ces termes : "Jéhovah dans son saint temple, Jéhovah, qui a son trône dans les cieux, - a les yeux ouverts, ses paupières sondent les enfants des hommes . Jéhovah sonde le juste ; il hait le méchant et celui qui se plaît à la violence. Il fera pleuvoir sur les méchants des lacets ; feu, soufre et vent brûlant sont la coupe qu'ils auront en partage. Car le Seigneur [Jéhovah, NW] est juste, il aime la justice ; les hommes droits contempleront sa face." En agissant ainsi, Jéhovah montre clairement qu'il présent dans son saint temple.

L'apôtre Jean, qui observa la scène ayant le temple comme arrière-plan, entendit une voix. Il rapporte : "Et j'entendis du sanctuaire une voix forte qui disait aux sept anges : 'Allez et versez sur la terre les sept coupes de la colère de Dieu.'" Révélation 16 : 1. Cette forte voix de commandement doit venir de Jéhovah Dieu, puisque le sanctuaire est rempli de fumée par la gloire et la puissance divines, d'autant plus que personne n'y est admis pour le moment. Etant donné que le trône du temple se trouve dans les cieux, la direction prise par le contenu sortant des sept coupes doit être celle de la terre et de son atmosphère.

A quel moment Dieu a-t-il donné son commandement ? Il a déjà amené la chute de la moderne Babylone la Grande, et ce pour "la vengeance de son temple". Jérémie 50 : 28 ; 51 : 11. Il y a donc de bonnes raisons d'en conclure que Jéhovah devait se trouver dans son temple céleste au moment de la chute de Babylone la Grande, en accomplissement de la prophétie consignée dans Malachie 3 : 1 - 5. Puisque les faits précités laissent entendre que la Grande Babylone tomba en 1919, bien avant sa destruction maintenant proche, il fallut que Jéhovah fit retentir sa "voix forte" depuis son sanctuaire à l'intention des sept anges en 1919, sinon après cette année là. Les choses qui accompagnent le déversement des coupes nous aident en effet à savoir à quel moment Dieu adressa son commandement aux anges.

La terre, ses eaux et son atmosphère sont la cible des sept coupes symboliques. L'un après l'autre, les sept anges obéissent au commandement divin retentissant du sanctuaire. "Et le premier s'en alla et versa sa coupe sur la terre. Et un ulcère douloureux et malin vint sur les hommes qui avaient la marque de la bête sauvage et qui adoraient son image." Révélation 16 : 2. Pour comprendre ces paroles, il faut se rappeler qu'elles ont un sens symbolique.

La terre représente ici les gens Genèse 11 : 1 ; Révélation 13 : 3. Elle symbolise, toutefois, la partie la plus stable et la plus disciplinée de la société humaine, par contraste avec la mer agitée. Etant versé sur la "terre", le premier fléau frappe les hommes qui portent le nom de la bête sauvage ou du moins sa marque, le nombre 666, et qui en adorent l'image. Or, l'image de la bête sauvage étant d'abord la Société des Nations, ce fléau devrait ou pourrait être effectif depuis 1919, car si la  S.D.N. fut proposée au cours de la Première Guerre mondiale, elle fut surtout débattue et préconisée pendant l'année 1919. Elle entra en vigueur la même jour que le traité de paix de Versailles, soit le 10 janvier 1920. Mais en janvier 1919 déjà, la Fédération américaine des Eglises du Christ avait offert officiellement de soutenir les efforts accomplis en vue de la création d'une Société des Nations qu'elle appela "l'expression politique du Royaume de Dieu sur la terre."

En réalité, la Société  des Nations fut créée pour la sauvegarde de la bête sauvage symbolique, le système politique visible de Satan. Mais ce fut la bête à deux cornes, c'est-à-dire la double puissance mondiale anglo-américaine, qui proposa la création de la S.D.N. et qui donna vie à cette "image" politique. Détail significatif, Révélation 13 : 11 dit de cette bête ayant "deux cornes comme celles d'un agneau" qu'elle monta "de la terre".


Certes, le Sénat américain vota contre l'entrée des Etats-Unis à la Société des Nations. Cela n'empêcha pas l'Amérique de recevoir la "marque de la bête sauvage", car la Grande-Bretagne, sa partenaire dans la double puissance mondiale anglo-américaine, fut le membre le plus éminent de la S.D.N. Par ailleurs, les Etats-Unis parlèrent beaucoup du " droits des peuples de disposer d'eux-mêmes" et soutinrent l'idée du rétablissement de nations telles que la Pologne, la Tchécoslovaquie, la Yougoslavie , la Finlande, l'Estonie , la Lettonie et la Lithuanie, qui avaient été englouties par des empires agressifs. Ainsi furent excitées et entretenues des aspirations nationales parmi les peuples asservis.


Tous ces "hommes" impliqués dans les manoeuvres politiques et les relations précitées avaient donc les uns la "marque de la bête sauvage", tandis que les autres "adoraient son image" ou étaient même coupables des deux choses à la fois. Comment ces "hommes" se présentaient-ils aux yeux de Jéhovah Dieu ? Comme s'ils étaient frappés d'un "ulcère douloureux et malin" qui finirait par causer leur mort. Parmi eux figuraient aussi bien les membres du clergé de la chrétienté que ceux du paganisme, dont les troupeaux religieux prirent part à la Première Guerre mondiale et soutinrent le traité de paix, ainsi que les dispositions prises en vue de la création de la Société des Nations. Ils refusèrent de reconnaître que le temps des Gentils avaient pris fin et que Dieu avait instauré son Royaume messianique dans les cieux.

Que ces "hommes" étaient frappés dans leur condition du point de vue de Dieu le Juge, c'est ce qui fut révélé aux témoins chrétiens de l'époque. Citons, à l'appui de cette pensée, certaines paroles dites par le président de la Société Watch Tower dans sa conférence publique donnée à Cédar Point (Etats-Unis), le 7 septembre 1919 :
"Cependant, la défaveur du Seigneur ne manquera pas d'atteindre la Société des Nations, car les membres du clergé, catholique et protestant, qui se prétendent les représentants de Dieu, ont abandonné son plan pour approuver la Société des Nations, saluant celle-ci comme l'expression politique du Royaume du Christ sur la terre." - The Watch Tower du 1 octobre 1919, page 292b, et page 298a.
Allant encore plus loin, La Tour de Garde d'avril 1921 publia en pages 75-79 une explication des bêtes et l'image de la bête sauvage, prédites dans Révélation chapitre treize. Jusque -là, on avait cru que ces bêtes et l'image en question figuraient des systèmes religieux et ecclésiastiques, mais à présent on voyait en elles la préfiguration d'organisations politiques. Aussi la Société des Nations fut-elle alors identifiée comme étant l'"image de la bête sauvage" prophétique.

Une sorte de point culminant fut atteint le 8 septembre 1922, au deuxième congrès tenu à Cédar Point (Ohio, Etats-Unis). Ce jour-là, après avoir parlé du texte " Le Royaume des cieux s'est approché" Matthieu 4 : 17, Da, le président de la Société Watch Tower expliqua le chapitre six d'Esaïe où il est question d'un événement marquant de l'année 774 avant notre ère, année de la mort du roi Ozias de Jérusalem. Le Président Rutherford attira l'attention sur Ozias qui fut frappé de la lèpre, et il fit remarquer que ce roi était une figure ou "prototype"de la chrétienté. Parlant ensuite de la chrétienté qui avait pris fait et cause pour la Société des Nations et contre le Royaume de Dieu, l'orateur déclara :

"ainsi ils nient la venue du Seigneur et de son royaume pour bénir l'humanité, et se joignent ouvertement aux plans du diable essayant ensuite d'une façon blasphématoire d'offrir cela au Seigneur. Comme pour leur prototype Ozias, la lèpre apparut immédiatement sur les systèmes (...) [de la chrétienté]. Ainsi il nous est possible de localiser le temps de l'accomplissement de la vision d'Esaïe."
- La Tour de Garde de juin 1924, page 110, article paru dans l'édition anglaise du 1er novembre 1922, page 335.

Plus loin, dans ce même discours, Rutherford cita Isaïe 43 : 8 - 12 AC qu'il appliqua aux personnes vouées et baptisées de son auditoire, en disant que ces versets prophétiques montrent que les vrais chrétiens sont des témoins de Jéhovah. Le dimanche 10 septembre, après avoir écouté le sujet "Des millions de personnes actuellement vivantes ne mourront jamais", l'auditoire, dépassant 18 000 personnes, adopta une résolution intitulée "Un appel aux conducteurs des nations". Celle-ci faisait appel à tous les peuples, les invitant à reconnaître et à accepter le Royaume de Dieu, mais dénonçait l'infidélité de la chrétienté qui avait préféré opter pour une contrefaçon, la Société de Nations.

Alors que Jéhovah éclairait ainsi son peuple voué et qu'il dirigeait les proclamations solennelles faites par les membres de celui-ci, le premier des "sept anges" se mit dans les cieux à verser sur la terre le contenu de la première coupe. C'était là une expression de la colère divine frappant les "hommes qui avaient la marque de la bête sauvage et qui adorait son image". Aux yeux de Dieu, ces "hommes" étaient affligés d'un "ulcère douloureux et malin" qui est incurable. Pour Dieu ils étaient lépreux. Cette expression de la colère divine, loin de bénir leurs efforts politiques, eut pour effet de les chagriner et de les faire souffrir, notamment lorsque les témoins de Jéhovah se mirent à proclamer ce message à la face du monde entier.Elle les éprouva tout autant que jadis les Égyptiens et le roi Ozias Exode 9 : 9 - 11 ; Lévitique 13 : 18 - 27, LXX. Leur condition de souffrances continue encore de nos jours où les empires coloniaux - britannique, français, néerlandais et portugais - se disloquent et que l'esprit de nationalisme et le culte de l'Etat balaient la terre, alors que les Nations unies comptent 119 pays membres.

Voilà ce qui s'est produit parce que des hommes ulcéreux ne veulent pas reconnaître que les temps des Gentils ont pris fin en 1914 et refusent de céder leur souveraineté terrestre au Royaume céleste instauré par Dieu.
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