samedi 6 avril 2013

TOMBE,SOUVERAINE DU MONDE !. Esaïe 47 : 15

NUMA...
ÉTRUSQUES
Peuple qui apparut à la fin du VIIIe siècle av. J.-C. en Toscane, et dont l'origine est discutée, ils fondèrent de Puissantes et Riches cités, groupées en confédérations, gouvernées par des rois, (Ve siècle a.v. J.-C.) par des oligarques. Maîtres de Rome dés le VIIe a.v. J.-C. Ils étendirent leur domination jusqu'à la Campanie et à la plaine de Pô, et connurent une remarquable civilisation. Rome finit par les soumettre (Ve IIIe a.v. J.-C.)
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ÉTRURIE
Ancienne région de l'Italie, correspondant approximativement à l'actuelle Toscane. de 1801 à 1808, il y a eut un royaume d’Étrurie.

Au sujet de Numa, mentionné ci-dessus, Hislop déclare à la page 389 de ses Deux Babylones : " C'était un dieu qu'on appelait Nébo ; en Egypte Nub ou Num, et chez les Romains Numa, car Numa Pompilius, le grand prêtre-roi des Romains, occupait exactement la même place que la Babylonien Nébo."
    Selon la tradition, la capitale des Romains fut fondée au huitième avant notre ère; par conséquent, avant même que Babylone fût tombée devant les Mèdes et les Perses au sixième siècle et que le clergé chaldéen se fût enfui en Asie Mineure et plus particulièrement à Pergame, la religion babylonienne fonctionnait déjà en Italie. A propos des rapports qui se nouèrent entre Pergame et Rome, le livre Les Deux Babylones ( pages 365 , 366 , 367, 375 , 379 , 382 , 387 , et 388 ) déclare :
                                                                             Tout d'abord le pontife romain n'avait aucun rapport avec Pergame et sa hiérarchie, mais avec le temps, le pontificat de Rome et celui de Pergame furent identifiés. Pergame elle-même devint une partie et une dépendance de l'Empire romain, lorsque Attale [III], le dernier de ses rois, laissa en mourant, dans un testament, toutes ses possessions au peuple romain, 133 avant J.-C. (...). Lorsque Jules César, qui déjà avait été élu pontife suprême [ pontifex maximus ], devint aussi, comme empereur, le chef civil suprême des Romains, dés lors, comme il était à la tête de l'Etat romain et à la tête de la religion romaine, il fut investi de tous les pouvoirs et de toutes les fonctions du véritable et légitime pontife babylonien, et il se trouva dans une position où il pouvait revendiquer tous les pouvoirs. C'est alors qu'il paraît avoir prétendu à la dignité divine d'Attale et au royaume que ce roi avait légué aux Romains, comme y ayant naturellement droit (...). 
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     * Cf. Antiquités romaines (angl.) de Kennett, partie II, livre II, chapitre III, page 67 ; chapitre IV, page 69; Antiquités romaines ( angl.) d'Adam, page 255, sous " Ministres de la religions "; De divinatione ( sur la divination ) de Cicéron, livre I, chapitre XLI, volume III, pages 34 , 35 ; Histoire romaine de Tite-Live, livre IV, chapitre IV, volume I, page 260.

Alors, à de certaines occasions, dans l'exercice de son grand office pontifical, il se montrait solennellement dans tout l'éclat de son costume babylonien, comme aurait pu le faire Balthazzar [ Belschatsar ] lui-même avec une robe écarlate, portant la crosse de Nemrod [Nimrod], la mitre de Dagon  [le dieu-poisson] et les clefs de Janus [dieu à deux visages] et de Cybèle [ la déesse "mère"].
(...) jusque sous le règne de Gratien [empereur d'Occident] qui, ainsi que le montre [l'historien] Gibbon, refusa le premier de revêtir un appareil pontifical idolâtre ou d'agir comme un pontifex.
(...) Peu d'années après l'abolition du titre païen de pontifex, ce titre fut rétabli (...); il fut donné de nouveau, avec toutes les idées païennes qui s'y rattachaient, à l'évêque de Rome lui-même. Dés lors ce dernier fut l'agent principal qui répandit dans la chrétienté (...) toutes les autres doctrines qui dérivaient de l'ancienne Babylone.
(...) Les circonstances dans lesquelles ce titre ce titre païen fut donné au pape Damasus [Damase] étaient de telle nature qu'elles n'auraient pas été une légère épreuve pour la foi et pour l'intégrité d'un homme plus fidèle que lui. Le paganisme était légalement aboli dans l'Empire d'Occident, et cependant il existait encore dans la ville aux sept collines, à ce point que Jérôme [traducteur de la Vulgate latine], écrivant de Rome à cette même époque, l'appelle le cloaque de toutes les superstitions. Aussi, tandis que partout dans l'empire l'édit impérial sur l'abolition du paganisme était respecté, dans Rome même, il était dans une large mesure, comme une lettre morte.
(...) L'homme [le pape Damase I] qui entra à l'évêché de Rome comme un voleur et un larron sur les cadavres de cent des ses adversaires, ne pouvait point hésiter sur le choix qu'il avait à faire. Le résultat montre qu'il avait agi avec énergie; et qu'en prenant le titre païen de pontife [pontifex], il s'était décidé, même en faisant le sacrifice de la vérité, à justifier ses prétentions à ce titre aux yeux des païens, en se donnant comme le représentant légitime de leur longue série de pontifes*.
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    * Sous le titre "Damase" I,pape", l'Encyclopédie biblique de M'Clintock et Strong (angl.), tome II, page 652b, dit ce qui suit :
               " Le pape Damase I (...) succéda à Libère comme évêque de Rome, en 366 de notre ère. Il eut pour adversaire Ursinus, qui contesta son élection, et dans leurs luttes ignobes, de nombreuses personnes furent massacrées. (...) L'empereur Gratien lui conféra [à Damase], en 378, le droit de juger ceux des prêtres du parti adverse qui avaient été chassés de Rome, et à la requête d'un synode romain convoqué la même année, il ordonna aux autorités temporelles de lui donner l'appui nécessaire (...)".

Le pape comme aujourd'hui, était, à la fin du IVe siècle, le seul représentant de Belschatsar ou Nemrod sur la terre, car les païens l'acceptèrent ouvertement comme tel. (...) En 606, (...) au milieu des convulsions et des bouleversements des nations agitées comme une mer orageuse, le pape de Rome fut fait évêque universel et (...) les principaux royaumes d'Europe le reconnurent comme le vicaire de Christ sur la terre, le seul centre de l'unité, la seule source de stabilité pour leurs trônes.

Ce qui précède aura permis au lecteur de constater que lorsque le clergé chaldéen abandonna à son triste sort Babylone vaincue, non en 539, mais à cause des persécutions et d'autres difficultés qui survinrent plus tard, il n'avait pas l'intention de laisser disparaître la religion babylonienne. Et effectivement, la chute soudaine de Babylone n'entraîna pas la fin de la religion. Un examen attentif du monde religieux de notre vingt et unième siècle révèle que la religion babylonienne est toujours florissante tout autour de la terre. Mais que deviendra-t-elle quand Babylone la Grande des temps modernes sombrera conformément aux prophéties de la Bible ?


Nous apprendrons la réponse à cette question en poursuivant avec le plus grand intérêt notre examen de ces saintes prophéties.
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