samedi 6 avril 2013

LÈVE-TOI, SION ! Esaïe 51: 17-20.



RÉVEILLE-TOI , Ô SION !




La capitale dévastée du pays de Juda devait être rebâtie et le nom de Jéhovah devait être invoqué de nouveau dans cette ville. En raison de ce qui devait se produire, il convenait que Jéhovah s'adressât lui-même à la ville, ou a ceux qui allaient la réoccuper. Lui parlant comme si elle était arrivée au terme de ses souffrances sous la main de l'oppresseur impie, il déclara :
                                                                        " Réveille-toi, réveille-toi , lève-toi, Jérusalem, qui as bu de la main de Jéhovah la coupe de sa colère, qui as bu , qui as vidé la coupe d'étourdissement ! De tous les fils qu'elle avait enfantés, pas un qui l'ait guidée ; de tous les fils qu'elle avait élevés, pas un qui l'ait prise par la main. Deux malheurs t'ont frappée - qui t'adressera des paroles de pitié ? - La dévastation et le ruine, la famine et l'épée - comment te consolerai-je ? Tes fils, épuisés de force, étaient gisants au coin de toutes les rues, comme un antilope dans le filet du chasseur, ivres de la fureur de Jéhovah, de la menace de ton Dieu." - Esaïe 51 : 17 - 20, AC.


Au moyen de la Babylone inique qui poursuivait son programme de conquête mondiale, Jéhovah fit boire à Jérusalem la coupe de sa colère provoquée par sa conduite tellement contraire à la volonté de Dieu. En fait, il avait employé Babylone comme sa " coupe d'or " en amenant sur Jérusalem tout ce qu'il voulait qu'elle subisse pour sa discipline Jérémie 51 : 7 ; Psaume 75 : 9. Il était en droit d'exécuter son jugement sur elle au moyen de Babylone, ou d'utiliser cette dernière comme son instrument d'exécution plutôt que ses anges célestes. Ce fut particulièrement à partir de 607 avant notre ère que Jérusalem but cette coupe symbolique, quand sa population fut déportée, son trône royal renversé, et qu'elle et son temple furent détruits. Cette coupe contenait une potion qui la fit chanceler. Son état d'ivresse et de déchéance persista pendant soixante-dix ans.


Tandis qu'elle titubait, incapable de marcher droit et d'avancer, aucun de ses fils ou de ses habitants ne pouvait la retenir, l'empêcher de chanceler, ou l'aider à marcher droit. Même le reste fidèle, tels Ézéchiel  Daniel et ses trois compagnons hébreux, ne pouvait rien faire pour la prendre par la main, la guider et la maintenir debout. Ces adorateurs justes de Jéhovah devaient souffrir avec les Israélites injustes et coupables, et vivre des dizaines d'années d'exil en tant qu'esclaves juifs dans la cité idolâtrique de Babylone.


Les "deux choses" que Jérusalem devait boire dans la " coupe de la colère " de Jéhovah, comportaient chacune deux aspects : 1 " la dévastation et la ruine " et 2 " la famine et l'épée". Elle devait boire cette coupe sans que personne ne lui adresse des paroles de pitié ni ne la console. L'Egypte à laquelle ses derniers rois avaient fait appel, ainsi que les autres nations, n'étaient pas en mesure de la consoler et de la sauver de la destruction. Au cours des dix-huit mois de siège final par le roi Nébucadnetsar, elle eut à souffrir la famine, l'épée de la guerre babylonienne, et finalement la ruine de son gouvernement et de sa défense ainsi que la dévastation par les conquérants païens. Que pouvaient faire pour elle ses fils ? Eh bien, que peut faire une antilope dans le filet d'un chasseur ? Ses fils défaillaient de faiblesse et d'épuisement ; ils gisaient au coin de toutes les rues, comme s'ils étaient ivres, mais non d'un vin naturel. Ils étaient ivres de la colère de Jéhovah et de la menace de leur Dieu offensé. Jéhovah avait loyalement averti Jérusalem de tout cela, mais elle n'y avait pas pris garde.


Alors, comme si Jérusalem avait déjà atteint la fin de sa période d'ivresse, Esaïe, le prophète de Jéhovah, lui parle en termes consolants : " C'est pourquoi écoute ceci, malheureuse, enivrée, mais non de vin : Ainsi parle ton Seigneur, Jéhovah, ton Dieu, qui défend son peuple : Voici que j'ai ôté de ta main la coupe d'étourdissement, la coupe de ma colère ; tu ne la boiras plus désormais ; je la mettrai dans la main de tes persécuteurs, de ceux qui te disaient : " Courbe-toi, que nous passions !' ... Et tu faisais de ton dos comme un sol, comme une rue pour les passants ! " - Esaïe 51 : 21-23, AC.


Pour quelle raison Jérusalem était-elle devenue comme une femme malheureuse et enivrée, non d'un vin au sens littéral, mais du vin de l'exécution du jugement de Jéhovah ? C'était parce que son peuple élu, dont elle était la capitale, avait continué de contester avec lui au lieu de reconnaître qu'il avait et de lui obéir avec amour et confiance, comme à son Dieu. Cependant sa colère à son égard avait une limite. Après l'avoir discipliné, Jéhovah était heureux de lui manifester sa pitié et son esprit de miséricorde.

Cela signifiait que sa colère allait se détourner de Jérusalem et se diriger contre l'organisation qui lui avait infligé sans pitié toute cette affliction, à savoir Babylone et ses alliés. Ces derniers avaient irrité Jérusalem. Ils l'avaient humiliée. Ils l'avaient rasée jusqu'à ses fondements. Ils l'avaient, pour ainsi dire, fait tomber la face contre le sol et l'avaient complètement écrasée, afin de la piétiner lourdement, comme on foule la rue d'une ville Psaume 137:7; Abdias 11-14. Ainsi, en 607 avant notre ère, Jérusalem commença à être foulée aux pieds par les nations gentils. C'est alors que commencèrent les " sept temps ", " les temps des Gentils ". - Luc 21:24, AC; Daniel 4 : 16, 23, 25, 32.


Pour cette raison, les Gentils méritaient de se voir offrir et de boire la pleine coupe de la colère de Jéhovah. Jérusalem ne devait plus boire une telle coupe par l'intermédiaire de Babylone et de ses alliés ennemis des Juifs. En retour, et au temps fixé par lui, Jéhovah prend la coupe de la main de Jérusalem et la donne à ceux qui l'ont irritée et abaissée, à ceux qui l'ont subjuguée. Comme il à fait à Jérusalem, il fait de même avec ses persécuteurs. Il les contraints à boire la coupe de la colère divine. En 539 avant notre ère, à la chute de Babylone, ils commencèrent à boire. Dans ce but, Jéhovah employa les Mèdes et les Perses comme sa coupe symbolique. Babylone allait tomber, ivre morte, mais Sion se révélerait !
                                                                                             Il était tout à fait raisonnable de s'attendre à ce qu'après avoir pris la mains de Jérusalem la coupe vidée de sa colère, Dieu inviterait cette ville à relever son visage de la poussière. Confirmant qu'à son commandement elle se lèverait de nouveau comme une cité magnifique, Jéhovah inspira Esaïe, deux siècles à l'avance, pour qu'il fasse la proclamation suivante :
                                                                                                                                            " Réveille-toi ! réveille-toi ! revêts ta parure, Sion ! Revêts tes habits de fête, Jérusalem, ville sainte ! Car il n'entrera plus chez toi ni incirconcis ni impur. Secoue ta poussière, lève-toi, mets-toi sur ton séant, Jérusalem ! Détache les liens de ton cou, captive, fille de Sion !" - Esaïe 52 : 1,2.

Jérusalem était appelée Sion parce qu'elle renfermait dans ses murs le mont Sion et sa forteresse. En 537 avant notre ère, elle était désolée et sans habitants depuis soixante-dix ans. Cette année-là, Cyrus publia son édit. Puisque Jéhovah était à l'origine de ce décret, c'était comme si maintenant il invitait Sion à prendre conscience de sa liberté d'exister.


C'était le moment que Dieu avait prévu pour que ses fils retournent à l'emplacement dévasté de Sion et la rebâtissent. Elle devait revêtir sa force en tant que ville, ne plus être l'esclave impuissante de Babylone, mais rassembler ses forces pour l'adoration et le service de Jéhovah. On allait lui dire : " La joie en Jéhovah est votre force." Néhémie 8 : 10, AC. Elle allait de nouveau devenir la " cité du grand Roi ", ou " la ville du grand Roi ", comme Jésus lui-même l'appela Psaume 48 : 2, 3, AC ; Matthieu 5 : 35. En considération de ce fait, il lui fallait ôter ses vêtements d'esclave et revêtir de beaux habits, des habits royaux.


Sion devait être une ville sainte, sur laquelle reposerait le nom de son Dieu ; son temple devait être rebâti en son sein, sur l'ancien emplacement sacré. En tant que ville sainte, il ne convenait pas que des incirconcis et des impurs entrent chez elle Lamentations 1 : 10. Elle ne devait pas tolérer plus longtemps d'être profanée ou polluée par des païens impies, soit comme conquérants soit comme occupants étrangers de la ville. Babylone ne la piétinerait plus. Aussi longtemps que Sion, rebâtie, demeurerait fidèle à son Dieu et conserverait ainsi sa sainteté, aucun conquérant gentil incirconcis ne l'envahirait plus ni ne la réduirait de nouveau en poussière. Les puissances mondiales l'ayant dominée pourrait changer, telle la Médo-Perse qui laissa la place à la Grèce Macédoine, mais elle resterait intacte comme une ville sainte, le centre d'adoration du peuple élu de Jéhovah. 
        La prophétie d'Esaïe demeure vraie, bien que la Sixième Puissance mondiale, la Rome païenne, prît Jérusalem en 63 avant notre ère, et la détruisit finalement en l'an 70 de notre ère. 

COMMENT CELA ? 
Parce qu'Esaïe, chapitre 52, trouve son accomplissement réel et complet dans la Sion céleste. Elle est la libre " Jérusalem d'en haut ", qui fut préfigurée par la fidèle Sion ou Jérusalem terrestre. - Galates 4 : 26.


Après être restée à l'état de ruines complètes depuis sa première destruction en 607 avant notre ère, Jérusalem devait secouer la poussière de soixante-dix années et se relever en tant que ville. Elle devait, en tant que cité, s'asseoir, non plus sur le sol comme une personne en deuil, mais sur une chaise élevée avec un marchepied, sur le trône royal, en l'honneur de son Roi céleste, Jéhovah. Parce que ses habitants avaient été emmenés comme esclaves à Babylone, elle serait appelée la " la fille captive de Sion ". Mais après Cyrus le Perse aurait renversé son ravisseur, on lui dirait de détacher les liens ou les chaînes de son cou. Elle devait faire usage de sa liberté pour servir Jéhovah comme la ville de son temple et ne plus se laisser tenir prisonnière par Babylone.


Combien appropriées furent alors les paroles de Zacharie 2 : 7 , 10, AC : " Holà ! Sion, sauve-toi, toi qui habites chez la fille de Babylone ! Pousse des cris de joie et sois dans l'allégresse, fille de Sion, car voici que je viens habiter au milieu de toi, dit Jéhovah." Il habiterait de nouveau chez elle, non pas pendant sa captivité à Babylone, mais lorsqu'elle serait libre de l'adorer à l'endroit que lui avait donné son Dieu dans la Terre promise.

Sion ne devait pas se décourager ou perdre espoir parce qu'elle n'avait pas les moyens d'acheter sa propre liberté. " Car ainsi parle Jéhovah : Vous avez été vendus pour rien, et ce n'est pas à prix d'argent que vous serez rachetés." - Esaïe 52 : 3, AC. Jéhovah ne devait rien à Babylone, car elle ne lui avait rien donné en paiement pour avoir pris possession de son peuple élu. Jéhovah " vendit " ou livra Sion à Babylone, pour rien Jérémie 15 : 13 , 14. En conséquence, Babylone n'aurait pas dû penser qu'elle avait un droit perpétuel sur Sion ni qu'elle était habilitée à la garder indéfiniment captive, pour toujours, de la même manière qu'elle comptait demeurer à jamais la puissance dominante du monde.

Comme elle connaissait mal les pensées de Dieu !

Sion avait été vendue pour rien. De même, elle n'aurait rien à payer comme rançon pour obtenir sa liberté. Et ce fut sans aucune dépense pour Jéhovah que Sion fut délivrée de Babylone. Le roi Cyrus libéra Sion volontairement, mais il reconnut Jéhovah. Cependant, il y eut un rachat de Sion. De quelle manière ? En ce que Jéhovah donna à Cyrus le Perse les pays qu'il conquit dans sa marche triomphante sur Babylone, et ensuite il donna à la Perse le pays d'Egypte aux jours de Cambyse, fils de Cyrus Esaïe 43 : 3 , 4. Mais les pays donnés étaient tous païens, et Jéhovah les abandonna à l'Empire médo-perse. En outre, lorsque le reste du peuple de Jéhovah fut libéré pour retourner à Sion Jérusalem, le roi Cyrus lui rendit les vases que le roi Nébucadnetsar avait volés dans le temple de Jéhovah. Le roi Cyrus ne les conserva pas comme compensation, mais il veilla à ce qu'ils reprennent leur place dans le temple reconstruit de la Sion rebâtie.

Plutôt que de relâcher Sion et ses enfants en échange d'un paiement, Babylone fut détruite pour les avoir opprimés. Elle n'avait aucun droit légal sur eux et n'était pas davantage leur propriétaire que ne l'avaient été l'Egypte ou l’Assyrie  les Première et Deuxième Puissances mondiales. Jéhovah fit clairement ressortir cela dans Esaïe 52 : 4 AC, en disant : " Car ainsi parle le Seigneur, Jéhovah : Mon peuple descendit jadis en Egypte pour y séjourner ; puis Assur [l'Assyrie] l'opprima sans cause." Aux jours où Joseph était premier ministre et intendant d'Egypte, le patriarche Jacob ainsi que ses autres fils et leurs familles descendirent en Egypte comme hôtes étrangers. Quelque temps après la mort de Joseph, l'ingrate Egypte ne traita plus son peuple en cette qualité mais le réduit en esclavage. Il devint nécessaire que Jéhovah le délivrât des Égyptiens en prenant contre eux des mesures violentes. Babylone avait oublié cela !


Des siècles plus tard, l'Egypte fut vaincue par Asarhaddon, roi d'Assyrie; ce pays devint alors la Deuxième Puissance mondiale. Asarhaddon était le fils du roi Sennachérib, l'orgueilleux Assyrien qui menaça Jérusalem pendant la vie du bon roi Ézéchias et du prophète Esaïe. Jéhovah délivra sa ville sainte de cette menace en exterminant en une seule nuit 185 000 hommes des troupes de Sénnachérib. Aussi ce dernier s'enfuit-il du pays de Juda qu'il avait maltraité.


Cependant, des années avant ces événements, un autre roi d'Assyrie envahit le royaume des dix tribus d'Israël, détruisit sa capitale Samarie, et déporta les Israélites survivants dans des territoires assyriens. Mais au lieu de laisser le pays désolé, sans habitants, le roi d'Assyrie repeupla le pays d'Israël de païens venus de Babylone et d'autres contrées étrangères : Esdras 4 : 2 ; II Rois 17 : 5-10 , 22-24. Ainsi, l'Assyrie opprima " cause " le peuple de Jéhovah. Pour cette raison, Dieu châtia cette puissance mondiale et, vers l'an 633 avant notre ère, Ninive, sa capitale, sombra dans la destruction sous les coups des Mèdes et des Chaldéens.


Etant donné ce qu'il avait fait contre ces puissances mondiales qui avaient injustement opprimé son peuple, qu'est-ce qui pousserait maintenant Jéhovah à agir envers Babylone d'une façon semblable ? Il fournit la réponse dans Esaïe 52 : 5 , 6 AC : " Et maintenant qu'ai-je à faire ? dit Jéhovah ; car mon peuple a été enlevé sans droit ; ses tyrans poussent des hurlements, et sans cesse , tout le jour , mon nom est outragé. C'est pourquoi mon peuple connaîtra mon nom ; oui , il saura en ce jour que c'est moi qui dis : ' Me voici !'"
Ainsi Jéhovah avait de bonnes raisons de tourner son attention vers Babylone, d'estimer qu'une situation identique à celle qui avait existé précédemment dans l'ancienne Egypte et l' Assyrie existait à présent à Babylone. Celle-ci ne lui avait rien payé pour prendre possession de son peuple. En tant que maîtres, les Babyloniens continuèrent à pousser des hurlements de triomphe sur les Israélites exilés, se vantant sans retenus d'être maintenant la puissance mondiale dominante qu'aucun royaume de Dieu sur la terre ne pouvait provoquer ou défier. De tels hurlements étaient suffisants pour attirer l'attention de Jéhovah, car il entendait ce que les Babyloniens disaient dans leur orgueil et leur exultation.


Les Babyloniens exprimaient également leur mépris pour le Dieu des Israélites exilés. Ils outrageaient son nom sans cesse, tout le jour. Ils interprétaient mal la fâcheuse posture des Israélites. Ils considéraient leur défaite et leur déportation comme une preuve de l'impuissance de leur Dieu Jéhovah. Dans ce qui était arrivé aux Israélites, les Babyloniens ne voyaient pas une expression de la colère de Dieu contre son peuple désobéissant. Ils ne discernaient pas que Dieu disciplinait son peuple en raison de ses péchés. C'est pourquoi les Babyloniens n'avaient aucune crainte d'offenser ce Dieu à leur tour.


Les Israélites auraient dû être particulièrement affectés de ce que le nom de leur Dieu, le vrai Dieu , soit déshonoré et cela en grande partie par leur faute. Ainsi que l'apôtre chrétien Paul le déclara aux Juifs charnels de son époque, environ l'an 56 de notre ère, " car ' le nom de Dieu est blasphémé à cause de vous parmi les nations '; selon ce qu'il est écrit". Romains 2 : 24. Cela risquait d'amener finalement le propre peuple de Jéhovah à perdre le respect du nom de son Dieu. Les Israélites avaient grand besoin de prier en harmonie avec ce que Jésus-Christ enseigna plus tard à ses disciples concernant la façon de prier Dieu : " Notre Père qui es dans les cieux, que ton nom soit sanctifié." - Matthieu 6 : 9.


Pendant presque soixante-dix ans après la destruction de Jérusalem, en 607 avant notre ère, les Israélites à Babylone avaient dû supporter de voir outrager le nom de leur Dieu. Là-bas, ils virent son nom diffamé, injurié , blasphémé , considéré de façon indigne. Mais il devait y avoir une limite à ces choses. Les Israélites verraient venir le temps où ils connaîtraient le nom de Dieu dans un autre cadre , sur un fond d'événements tout différent. C'est pourquoi Jéhovah était décidé à faire connaître son nom à son propre peuple, non pas parce que les Israélites ne savaient pas quel était son nom , ni sa prononciation correcte, mais parce qu'ils n'avaient pas été témoins, en tant qu'exilés , de la justification de son nom à leurs yeux et aux yeux de toutes les nations.


Jéhovah avait fixé le jour pour cela. Il leur ferait alors connaître son nom comme entièrement justifié. Cela exigeait un changement dans la situation et la condition de son peuple , puisque son nom était invoqué sur eux. Les Babyloniens irrespectueux devaient être réduits au silence. Alors les Israélites en exil verraient le nom de leur Dieu glorifié par sa victoire sur Babylone et par la délivrance qu'il leur accorderait. Jéhovah avait donné sa parole qu'il en serait ainsi.

Il n'y avait aucune incertitude quant à l'accomplissement de ces choses , car Jéhovah déclara : " C'est moi qui dis : ' Me voici !'"  Était-il besoin d'une autre garantie ?
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