samedi 23 mars 2013

TOMBE,SOUVERAINE DU MONDE ! Esaïe 47:10-12

LA RELIGION BABYLONIENNE
 N'EST PAS UNE PROTECTION


Malgré toute la prétendue puissance de sa sorcellerie, de ses enchantements et de ses charmes, Babylone ne pouvait éviter de subir les choses que Jéhovah avait prophétisées contre elle, ce qui prouvait la faiblesse de sa religion. Ninive, la capitale de l'Assyrie, était appelée " maîtresse en sortilèges ", et Babylone ne se révéla pas meilleure qu'elle Nahum 3 : 4, Dh. La loi de Jéhovah interdisait aux sorciers de demeurer dans le pays d'Israël, et Dieu promettait de retrancher les magiciens et les enchanteurs du milieu de son peuple élu, après avoir rétabli celui-ci dans son pays Exode 22: 18 ; Deutéronome 18 : 10 ; Michée 5 : 11 ; Malachie 3 : 5. Jéhovah avait détruit Ninive, la " maîtresse en sortilèges ". Pourquoi donc laisserait-il Babylone continuer à vivre dans ses sorcelleries et ses envoûtements, donnant ainsi penser que ces pratiques démonolâtriques 
pouvaient la sauver ?


Se confiant en sa religion diabolique, sa puissance militaire et ses fortifications, Babylone s'engagea dans une voie malicieuse et s'y croyait en sécurité. Elle maltraita le peuple de Jéhovah et l'empêcha de l'adorer selon la Loi qu'il avait donnée par Moïse. Elle pensait que ses dieux approuvaient sa malice. Pourquoi se soucierait-elle donc de ce que tout autre dieu pouvait en penser, surtout ce Jéhovah, le Dieu des Israélites ? En fait elle se disait que nul, c'est-à-dire aucun dieu étranger, ne pouvait la voir, observer ses actions, la juger selon la justice, lui demander des comptes et la condamner. Bien entendu, elle adoptait cette attitude en suivant la sagesse et la science du présent monde, et non poussée par la crainte de Jéhovah Dieu, crainte qui est pourtant indispensable à la sagesse et à la science véritables.


Les connaissances accumulées dans les bibliothèques de Babylone, qui contenaient des milliers de tablettes d'argile, ne constituaient pas un guide sûr. Elles égaraient cette ville et l'amenaient à la captivité et à la ruine. Elle fut séduite et trompée par sa sagesse et sa science, à tel point qu'elle disait en son coeur : " Je suis, et il n'y a personne d'autre. " Forte de sa sagesse, de sa science et de sa puissance militaire, elle se croyait unique, c'est-à-dire sans rival ni successeur en tant que puissance mondiale. Elle était bien décidée à garder sa position.


Avec justice, Jéhovah avait ordonné à l'avance que le malheur vienne sur Babylone. Elle aurait beau recourir à tous ses sortilèges, elle n'arriverait pas à conjurer ce malheur. Elle ne pourrait envoûter Jéhovah. Ses faux dieux et sa fausse religion ne lui permettraient pas de détourner la calamité que Jéhovah avait décrétée pour elle. Soudain, sans qu'elle s'en doute, une ruine viendrait sur elle, une calamité telle qu'elle n'en avait pas connu au cours de sa longue histoire, et cette ruine serait définitive. Elle serait prise dans sa malice et reconnue entièrement coupable. Ceux qui collaboraient avec elle subiraient le même sort.


Jéhovah, le Dieu tout-puissant, met Babylone au défi de faire appel à l'ensemble de son système religieux pour se sauver et prouver, du coup, qu'il est menteur et un faux prophète. Montrant son mépris pour la religion babylonienne, il déclare : " Viens donc avec tes enchantements et avec la multitude de tes sortilèges, auxquels tu t'es adonnée dès ta jeunesse ! Peut-être en pourrais-tu tirer profit, peut-être inspireras-tu la terreur ! Tu t'es fatiguée à force de consultations ; qu'ils se présentent donc et qu'ils te sauvent ceux qui mesurent le ciel, qui observent les astres, qui font connaître à chaque nouvelle lune ce qui doit arriver. Voici qu'ils sont devenus comme le chaume : le feu les a consumés ; ils ne sauveront pas leur vie de la puissance de la flamme ; ce n'est point une braise pour se chauffer, ni un feu pour s'asseoir devant. Tels sont pour toi ceux pour lesquels tu t'es fatiguée ; ceux avec qui tu trafiques dès ta jeunesse ; ils fuient chacun de son côté ; il n'y a personne qui sauve !" - Esaïe 47 : 12- 15, AC.


A l'époque de Nimrod, son fondateur, Babylone était dans sa jeunesse. Nimrod était son héros populaire connu comme un " puissant chasseur en opposition avec Jéhovah ". Genèse 10 : 8-10, NW. Babylone ne marcha pas avec Dieu, comme le fit Noé, qui était encore en vie quand cette ville était dans sa jeunesse Genèse 6 : 9. Au contraire, elle se tourna vers le démonisme, le culte des démons, dont le chef est Satan le Diable, principal dieu de Babylone. Ainsi, dès sa jeunesse, elle s'était adonnée à des enchantements et à une multitude de sortilèges. A présent, après seize siècles d'existence, elle allait voir de quel profit ces pratiques pouvaient être pour elle, au moment où elle était en danger de tomber en tant que puissance mondiale. Qu'elle essaie d'envoûter les Mèdes et les Perses, que Jéhovah des armées fait monter contre elle, et de leur inspirer la terreur !


Elle n'avait consulté Jéhovah Dieu comme Conseiller. Elle s'était fatiguée à force de consultations auprès des sages de ce monde, au lieu d'écouter Jéhovah et ses prophètes, comme Esaïe, Michée , Daniel et Ézéchiel.  Maintenant, que ses innombrables conseillers la sauvent de la situation où elle se trouve pour avoir suivi leurs conseils ! Que la religion se montre supérieure au culte de Jéhovah ! Mais les conseillers de Babylone ne sont que des idolâtres, qui adorent les cieux et non le Créateur de ces derniers. Du haut de la tour de Babylone appelée E-temen-an-ki, vouée au culte du faux dieu Mardouk Mérodac ou Bel , les astrologues babyloniens, qui possèdent des connaissances considérables en astronomie, observent les astres et attachent une signification prophétique à leurs mouvements et positions. Que tous les astrologues de Babylonie mesurent donc le ciel du haut de leurs observatoires et qu'ils interrogent les étoiles pour prédire l'avenir !


Et que dire de ceux qui font connaître à chaque nouvelle lune ce qui doit arriver ? Pourront-ils faire dire aux cieux des choses qui te seront favorable, ô Babylone ? Que ces pronostiqueurs mensuels te guident et te montrent le moyen d'échapper aux malheurs et de t'assurer le succès ! Qu'ils annoncent, s'ils le peuvent, ce que Jéhovah va faire venir sur toi, et qu'ils te conseillent sur la meilleure façon d'y échapper ! Mais ils en sont incapables. Ce sont des faux conseillers, et il seront eux-mêmes pris à l'improviste. Lors de la calamité qui approche, ils seront comme du chaume desséché dans un champ après la moisson. Ils seront consumés ; ils ne sauveront pas leur vie de la puissance des flammes qui éprouveront Babylone. Ce ne sera pas une braise pour se chauffer, ni un feu doux devant lequel on s'assoit confortablement. Ce sera un embrasement destructeur qui ne laissera pas de braises devant lesquelles on fait la veillée en famille.


Il est donc évident que dès sa jeunesse, la ville de Babylone a pratiqué la fausse religion, la religion du Diable. Elle n'a jamais été l'organisation visible de Jéhovah, pas même dans sa jeunesse. Elle n'a pas pu apostasier, puisqu'elle n'a jamais été dans la vérité. Dès son origine, elle a été démoniaque, l'organisation visible du Diable. Elle a constitué le fondement de toutes les fausses religions qui ont vu le jour depuis le déluge du temps de Noé. Ainsi, Babylone la Grande des temps modernes, dont l'existence a été annoncée dans le dernier livre de la Bible, le Révélation, a reçu sa religion de l'antique Babylone et de son dieu Satan le Diable.


Lorsque les magiciens de Babylone verront l'inutilité de leurs charmes, de leurs incantations et de leur interprétation des signes mystiques, ils abandonneront leur patronne, Babylone. Ils fuiront chacun de son côté, cherchant son salut où il le pourra. Ils savent qu'ils ne peuvent sauver Babylone. Aucun de ses sages, ni aucun de ses chefs religieux ne pourra persuader Jéhovah des armées de les épargner. Elle est condamnée. Ses temples, ses idoles, ses ziggourats, son astronomie et ses armées se révéleront impuissants à la sauver. Il lui faudra descendre de son trône comme Troisième Puissance mondiale et s'asseoir dans la poussière en attendant son anéantissement complet. Sa fin catastrophique préfigure la fin imminente de Babylone la grande de notre époque.
*******

Aucun commentaire: