vendredi 29 mars 2013

TOMBE,SOUVERAINE DU MONDE ! Esaïe 47 : 15

LA RELIGION DE BABYLONE 
SE RÉPAND EN OCCIDENT



" Et à l'ange de la congrégation [qui est]à Pergame, écris : Voici ce que dit celui qui a la longue épée acérée à deux tranchants :' Je sais où tu habites, c'est-à-dire là où est le trône de Satan; et pourtant tu continues à tenir ferme mon nom, et tu n'as pas renié ta foi en moi, même aux jours d'Antipas, mon témoin, le fidèle, qui a été tué à vos côtés, là où habite Satan. " J'ai néanmoins un certain nombre de choses contre toi : [c'est] que tu as là des gens qui tiennent ferme l'enseignement de Balaam qui enseignait à Balak à mettre une pierre d'achoppement devant les fils d'Israël pour qu'ils mangent des choses sacrifiées aux idoles et commettent la fornication. De même tu as, toi aussi, des gens qui pareillement, tiennent ferment l'enseignement de la secte de Nicolaus.Repens-toi donc. Sinon, je viens à toi promptement, et je leur ferai la guerre avec la longue épée de ma bouche. " ' Que celui qui a des oreilles entende ce que l'esprit dit aux congrégations : Au vainqueur je donnerai un peu de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou, un nom nouveau, écrit, que personne ne connait sauf celui qui le reçoit.'
Révélation 2 : 12 - 17.




Parmi les régions où se réfugièrent les sorciers et les astrologues de Babylone, l'Occident, c'est-à-dire l'Europe, nous intéresse tout particulièrement. Un ouvrage historique * en relate les conséquences dans les termes suivants :


Les Chaldéens firent de grands progrès dans l'étude de l'astronomie par suite de leurs efforts pour lire l'avenir dans les astres. Nous appelons cet art l'"astrologie". Les Babyloniens rassemblèrent de façon systématique beaucoup de renseignements qui ont servi de base à l'astronomie. Les groupements d'étoiles qui portent aujourd'hui le nom de " douze signes du zodiaque " furent représentés pour la première fois, et l'existence des planètes Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne était connue. Comme on croyait que ces planètes exerçaient des pouvoirs particuliers sur la vie des hommes, on leur donna les noms des cinq dieux et déesses les plus importants. Nous désignons ces planètes par leurs noms romains, mais les Romains avaient adopté les termes babyloniens et les rendaient tout simplement par leurs équivalents à Rome. C'est ainsi que la planète d'Ishtar, déesse de l'amour, devint Vénus, et celle du dieu Mardouk, Jupiter.


Une étude minutieuse des faits historiques effectuée par des autorités en matière a permis de déterminer comment les astrologues babyloniens atteignirent finalement la péninsule italique. Dans le livre intitulé " Lares et Pénates de la Cilicie" angl. de Barker et Ainsworth, au chapitre 8, page 232, on trouve ce renseignement : " Les Chaldéens vaincus s'enfuirent en Asie Mineure et établirent leur collège central à Pergame." Il s'agit de la Pergame mentionnée dans la Révélation 2 : 12. à propos d'une congrégation de chrétiens établie au premier siècle de notre ère.
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    * The Dawn of Civilization and Life in the Ancient East d'Engberg et Cole, édition de 1940, pages 230, 232.
     * Le fait qu'"elle frappait des pièces de monnaie depuis l'an 420 av. J.-C. au plus tard", indique que l'antique Pergame fut une ville très riche et prestigieuse déjà au Ve siècle avant notre ère. Avant que Xénophon vers 430 - 455 av. notre ère n'en parle dans son Anabase VII, VIII, et dans ses Helléniques III i 6, en ne connaissait que peu de choses de cette ville cosmopolite, à l'exception de sa mythologie. - Br2, tome XVII, page 507; Encyclopédie catholique angl., édition de 1911, tome II, page 666. 
Le célèbre et très fréquenté temple d'Esculade se trouvait à Pergame. Esculade était appelé le dieu de Pergame, et la mythologie ayant trait à son culte porte l'empreinte de la religion de Babylone.
Il était adoré sous la forme d'un serpent vivant, nourri dans le temple et considéré comme sa divinité.


En 133 avant notre ère, le roi Attale III, sur son lit de mort, légua aux Romains Pergame et le territoire dont elle était la capitale, et plus tard ce royaume devint une province romaine connue sous le nom d'Asie. A propos de la fuite en Asie Mineure des Chaldéens vaincus et l'établissement de leur collège central dans la ville idolâtre de Pergame, Alexander Hislop écrit ce qui suit :


La Phrygie (...) formait une partie du royaume de Pergame. La Mysie en était aussi une autre, et les Mysiens, d'après la Chronique Paschale, descendaient de Nemrod [Nimrod]. Voici ces paroles: " Nebrod [ forme grecque de Nimrod], le chasseur et géant, d'où descendaient les Mysiens." ( Chron. Pas. vol. I, p. 50). La Lydie aussi, d'où venaient les Étrusques [d'Italie], d'après [les historiens] Tite-Live et Hérodote, formait une partie de ce même royaume. Pour le fait que la Mysie, la Lydie et la Phrygie formaient des parties constituantes du royaume de Pergame, voir SMITH, Dict. class. p. 542.

Quelle en fut la conséquence pour les rois déifiés de Pergame ? Hislop répond en ces mots :



Les rois de Pergame, dans le pays duquel les mages chaldéens trouvèrent un asile, étaient évidemment placés par eux [les mages] et par la voix unanime du paganisme qui sympathisait avec eux, sur le siège vide que Beltazzar [Belschatsar] et ses prédécesseurs avaient occupé. Ils étaient salués comme les représentants du dieu babylonien. C'est ce qui résulte évidemment des déclarations de Pausanias. (...) Attale, dans les possessions duquel les mages avaient leurs principaux sièges, avait été établi et reconnu sous le caractère même de Bacchus, le chef des mages. Ainsi le siège vacant de Belthazzar fut occupé, et la chaîne brisée de la succession chaldéenne se trouva renouée. - Les deux Babylone s, notes 1 et 2 au bas de la page 365.


Quant à savoir comment la pratique de la religion de babylonienne fut établie en Italie par l'arrivée dans ce pays des Étrusques longtemps avant qu'Attale III n'eût légué à Rome le royaume de Pergame, l'Encyclopédie britannique nous fournit les renseignements suivants :



Pour ce qui est de la question de l'origine des Étrusques  tous les poètes et tous les écrivains, à l'exception de Denys d'Halicarnasse, tiennent pour véridique l'histoire de leur migration de la Lydie rapportée par Hérodote, qui raconte que pendant le règne d'Atys, fils de Manès, il y eut, pendant 18 ans, une grande disette dans toute la Lydie. " Finalement le roi divisa le peuple en deux groupes et leur fit tirer au sort de façon qu'une partie de la population demeurerait et l'autre quitterait le pays; lui-même serait le chef de ceux qui resteraient, et son fils, Tyrrhène, se mettrait à la tête de ceux qui partiraient. Alors, ceux qui devaient partir quittèrent le pays, descendirent à Smyrne et construisirent des navires, sur lesquels ils chargèrent tous leurs biens transportables, après quoi ils prirent la mer à la recherche d'un pays où ils pourraient vivre; enfin, après avoir séjourné dans de nombreuses nations, ils arrivèrent au pays des Ombriens [en Italie], où ils fondèrent des villes et où ils demeurent toujours. Ils ne s'appelaient plus Lydiens mais Tyrrhènes, du nom du fils du roi qui les avait conduit jusque-là."(...). Par conséquent, un raisonnement géographique suggère clairement une invasion, ou plutôt une colonisation par des groupes successifs d'émigrants qui débarquèrent aux endroits les plus avancés de la côte toscane [en Italie]. D'après le caractère de leurs plus anciens vestiges, la date de leur premier établissement définitif peut-être située à la fin du IXe  siècle [avant donc la fondation de Rome au VIIIe siècle, à la date traditionnelle de 753 avant notre ère].


L'origine orientale ou semi-orientale des Étrusques se retrouve dans tout ce qui caractérise leur art le plus ancien et dans maints détails de leur religion et de leur culte. C'est un art qui révèle un contact étroit d'une part avec la Mésopotamie, la Syrie et Chypre, d'autre part avec l'Egypte. Les divinités et personnages mythologiques gravés sur l'orfèvrerie et la bijouterie étrusques du VIIe siècle sont, de toute évidence, les héros et divinités de la mythologie asiatique (...). Dans le domaine du rite et de la religion, se rencontrent une foule de détails qui sont empruntés directement à la Mésopotamie et, dans leur totalité, sentiments et atmosphère sont purement orientaux. C'est dans les pratiques de la divination et de la science augurale que se trouvent les ressemblances les plus frappantes, car la coutume de prédire par l'interprétation du foie des brebis ou du vol des oiseaux est purement chaldéenne (voir DIVINATION ). Certains modèles de foies en argiles, originaires de Mésopotamie et couverts de caractères cunéiformes ressemblent exactement au foie de bronze découvert à Placenza [Plaisance, dans la province italienne d'Emilie], et divisé en sections dont chacune est désignée, en étrusque, sous le nom d'un dieu-patron.


On voit donc que sur les questions capitales à propos de l'origine des Étrusques et de la date et du lieu de leur arrivée en Italie, l'archéologie est à même de donner une réponse claire. Ils vinrent de quelque part en Asie Mineure ; que ce fût de la Lydie, comme l'affirme Hérodote, ou d'ailleurs, est sans importance. Leur patrie d'origine doit être cherchée quelque part entre l'Hellespont et la Syrie. Dans ses grandes lignes, la tradition rapportée par Hérodote est confirmée par les recherches archéologiques. (...) Ainsi l'Histoire renferme peu d'exemples plus pathétiques que l'aveuglement politique et l'apathie des grandes cités étrusques au cours des longs conflits entre Veil [ ville d'Etrurie, au nord de Rome] et Rome, faiblesse qui permit aux Romains, malgré leur réelle infériorité, d'engloutir peu à peu toute l'Etrurie. Une confédération de 12 villes existait au VIe siècle, qui tenait ses réunions annuelles à Voltumma, lieu sacré situé au-dessus du lac Volsinii ( lac de Bolsena). (...) A en juger par le peu de résultats obtenus, il semble plus vraisemblable que la confédération se bornait à s'occuper des affaires religieuses. [ Au cours du VIe siècle susmentionné, se produisit la chute de Babylone en Mésopotamie.] - Encyclopédie britannique  édition de 1946, tome VIII, pages 785, 786, sous le titre Etruscans.
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