Les Juifs avaient en abomination les porcs, y compris les sangliers; en revanche, ce furent là " les animaux du dieu Tammouz". Les Babyloniens ne mangeaient pas de porc le trentième jour du cinquième mois, car ce jour-là était voué à cet animal. - Voir The Monuments and the Old Testament de Price-Sellers-Carlson, page 200.
Chez les Babyloniens, la croix verticale était un symbole sacré. Comme dans l'alphabet hébreu, leur lettre T (ouTav) avait à l'origine cette forme, et c'était la première lettre du nom de leur dieu Tammouz ou Bacchus. La croix était adorée des siècles avant le début de l'ère dite chrétienne. Que ce culte se répandît à partir de Babylone, c'est ce qui ressort des faits énoncés dans l'ouvrage de l'archéologie V. Gordon Childe ( New Light on the Most Ancient East, éd. de 1953, ch. IX "Civilisation indienne au III millénaire av. J.-C.", pages 184, 185). On y lit :
Un'sceau' de Mohenjo-Daro représente une divinité cornue à trois visages, assises les jambes croisées, dans l'attitude de la méditation rituelle, au milieu de divers animaux sauvages; il s'agit sans aucun doute du prototype de Civa, dieu ' à trois visages', ' seigneur des bêtes', ' prince des yogi' (...). Plusieurs tablettes d'argile représentent une divinité mâle. L'une d'elles montre un fleuve jaillissant du sein d'une déesse. Sur d'autres, des esprits-arbres sont clairement indiqués. Faisant contraste avec ces thèmes courants dans l'iconographie hindoue, on trouve des motifs qui évoquent la Babylonie : un groupe antithétique composé d'un héros domptant des tigres' et d'un monstre mi-humain, ressemblant à l'Enkidou des Sumériens, qui lutte avec un taureau ou un tigre. Le svastika et la croix, qui apparaissent souvent sur les sceaux et les plaques, étaient des symboles religieux ou magiques comme en Babylonie et en Elam dans les premiers temps de la préhistoire, mais ils conservent encore ce caractère dans l'Inde moderne comme ailleurs.
Au sujet de la croix, Hislop déclare dans Les deux Babylones ( pages 301, 302 , 309) :
Elle était adorée au Mexique longtemps avant que les catholiques romains n'y eussent pénétré; on y élevait de grandes croix de pierre, sans doute au dieu de la pluie. La croix ainsi adorée par beaucoup de nations ou regardée comme un emblème sacré, était le symbole indubitable de Bacchus, le Messie Babylonien, car il était représenté ayant sur la tête un bandeau couvert de croix. Ce symbole du dieu Babylonien est aujourd'hui en honneur dans toutes les immenses landes de la Tartarie [ pays d'Asie et d'Europe occupés jadis par les Tartars], où domine le bouddhisme, et la manière dont on l'y représente fournit un commentaire frappant du langage dont Rome se sert pour désigner la croix. Bien que la croix, dit le colonel Wilford, dans les recherches asiatiques, ne soit pas un objet de culte chez les boudhas ou bouddistes, c'est leur devise et leur emblème favoris. (...) [Dans la chrétienté] le Tau, signe de la croix, le signe incontestable de Tammuz, le faux Messie, lui fut partout substitué [ c'est-à-dire à la lettre grecque Khi ou X, comme dans Khristos]*.
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* Sous "Croix et crucifix" Am1, tome VIII, page 238, dit ce qui suit : La croix en tant que symbole remonte à une date inconnue de l'Antiquité. De tous les temps, elle a été reconnue dans tous les pays du monde. Avant notre ère, les bouddhistes les brahmanes et les druides utilisaient cet emblèmes. Seymour nous donne ce renseignement : " Les druides considéraient que la grande branche de la croix symbolisait le chemin de la vie, et que les petites branches représentaient les trois conditions du monde spirituel : leurs équivalents du ciel, du purgatoire et de l'enfer." Chez les anciens Égyptiens, la croix était un symbole vénéré. Leur ankh ( crux ansata ou croix ansée) représentait la vie, et une traverse perpendiculaire portant plusieurs bras formant des angles droits ( croix du Nil) semble faire allusion à la fertilité et aux récoltes. Cinq de leurs symboles pour les planètes (...) étaient représentés par une croix attachée à un cercle ou à un segment de cercle. Prescott dit que les premiers Européens qui arrivèrent au Mexique eurent la surprise d'y trouver " la croix, l'emblème sacré de leur propre foi, dressée comme un objet de culte dans les temples d'Anahuac".
* En hébreu, le mot traduit par le verbe "pleurer" est bâkâh, comme dans Ézéchiel 8:14. Cf. Psaume 84 : 7.
Sans doute la croix était-elle un symbole sacré pour les femmes juives apostates qui, dans la vision d’Ézéchiel, étaient assises dans le temple et profanaient celui-ci en pleurant le Bacchus babylonien*, le dieu Tammouz. En fait, ces femmes pleuraient la mort du puissant chasseur Nimrod, fondateur de Babylone, qui mourut vraisemblablement de mort violente à cause de ses actes de violence à l'égard des hommes et des animaux Genèse 10 : 8 - 10; 9:6. Mais tandis que ces Juives adoraient indirectement le dieu-soleil, à la manière des femmes babyloniennes, le prophète Ézéchiel vit des hommes qui adoraient directement le soleil dans le temple de Salomon à Jérusalem. Ézéchiel explique ce qu'il vit en ces termes:
"Ils me conduisit alors dans le parvis intérieur de la maison de Jéhovah, et à l'entrée de la maison de Jéhovah, entre le portique et l'autel, il y avait vingt-cinq hommes, le dos tourné au temple de Jéhovah, et le visage vers l'orient, et ils se prosternaient à l'orient devant le soleil." - Ézéchiel 8 : 16, AC.
Non contents de pratiquer ce faux culte abominable dans le temple de Jéhovah, les Juifs apostats avaient rempli de violence le pays de Juda. Il n'est donc pas surprenant qu’ Ézéchiel ait entendu résonner l'appel de Jéhovah ordonnant aux exécuteurs de ses jugements de se présenter, chacun ayant en main son instrument pour frapper, et de se réunir près de l'autel dans la cour intérieure du temple. Puis Jéhovah leur donna l'ordre de passer par le milieu de la Jérusalem infidèle et de tuer quiconque ne portait pas la marque d'un adorateur de Jéhovah. " Tuez, détruisez les vieillards, les jeunes hommes, les vierges, les enfants et les femmes ; mais n'approchez pas de quiconque aura sur lui la marque; et commencez par mon sanctuaire."
Dans la vision d’Ézéchiel, les exécuteurs du jugement de Jéhovah commencèrent par tuer les vingt-cinq adorateurs du soleil qui se tenaient près du portique du temple. La cour du temple fut souillée par le sang de ces hommes, ainsi que par celui des soixante-dix anciens qui rendaient un culte aux gravures idolâtriques ornant les murs, et par le sang des femmes qui étaient assises, pleurant le dieu Tammouz avec ses croix Ézéchiel 8 : 17 à 9 : 8. Cette vision d’Ézéchiel n'était qu'une représentation anticipée des malheurs qui allaient s'abattre sur Jérusalem quand Jéhovah lui ferait boire la coupe du vin de sa colère servie par sa main, au moyen de son serviteur et exécuteur de son jugement, le roi Nébucadnetsar et ses armées. - Jérémie 25 : 9, 15 - 18.
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