mercredi 6 juin 2012

CE QUI RESTE DE L'ANTIQUE BABYLONE.

Jusqu'ici, notre examen de la sainte Bible et des faits historiques a fait clairement ressortir que dès le début Babylone ( Babel ) visait à devenir une puissance impériale, et qu'elle était dominée par sa religion, qui était opposée au Dieu des survivants du déluge : Noé, Sem, Cham, Japhet et leurs femmes. Après bien des péripéties, Babylone finit par devenir une puissance mondiale, la troisième de l'histoire biblique. Mais elle continua à se laisser dominer et guider par ses triades de divinités, son démonisme, sa magie, sa sorcellerie, son astrologie, son idolâtrie et ses doctrines religieuses, dont celle de l'immortalité de l'"âme". C'est pourquoi on l'appelait " Babylone, la ville sainte*". Lorsque Jéhovah, le Dieu tout-puissant, confondit le langage des bâtisseurs de la tour religieuse de Babel, Babylone fit sa première chute. Certes, elle ne fut pas détruite à cette époque-là, mais la confusion des langues divisa les bâtisseurs et provoqua leur dispersion, de sorte que Babylone ne devint pas alors la métropole du monde comme prévu. Elle finit par être entourée de nations et de peuples qui ne parlaient pas la même langues que les hommes qui étaient restés en son sein. Avec le temps, Babylone cessa d'être gouvernée par la dynastie chamitique qui avait commencé par Nimrod, peti-fils de Cham, et elle tomba sous la domination de souverains sémites, descendus de Sem, fils de Noé. Mais ce changement de dynasties n'éloigna pas de Babylone la condamnation que Dieu, dans son courroux, avait dès le début prononcée contre elle. Tardivement, semblait-il, mais inéluctablement, la destruction prédite s'abattit sur cette ville célèbre, tant et si bien que même son emplacement devint inconnu. Toutefois, ces questions importantes se posent : La religion de Babylone fut-elle exterminée en même temps que cette ville ? Ou bien, ce culte a-t-il survécu jusqu'à notre époque et se trouve-t-il préservé sous d'autres formes dans une grande Babylone qui doit encore tomber avec fracas ?
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*Ekhard Unger, Babylon, die heilige Stadt, nach der Beschreibung der Babylonier,Berlin, 1931.

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