jeudi 24 mai 2012

LE NOM DE NIMROD...?



SHING MOO...


" Le nom de Nimrod n'a été découvert dans aucun document ou inscription non israélite remontant aux temps anciens ( disons au-delà de 500 av. J.-C.), et il n'existe aucune preuve concluante permettant d'identifier Nimrod avec les noms trouvés dans ces documents.(...) Dans l'esprit d'un Juif ou d'un Syrien, le nom de Nimrod évoque l'idée de rébellion : mrd = rebelle; mais il est peu probable que ce soit là l'étymologie de ce terme. En considérant que le 'N' fait fonction de préfixe, on a identifié Nimrod avec Mérodac, le dieu de Babylone, (...) avec Guilgamès, le héros de l'épopée qui contient le récit  babylonien du déluge, (...) et avec divers rois historiques de Babylonie (...)." - Encyclopédie britannique, édition de 1911, tome XIX, page 703. Mêmes renseignements dans l'Encyclopédie américaine." Il existe deux théories sur l'identité de Nimrod : (...) Ceux qui identifient Nimrod avec Mardouk objectent cependant que (...) les signes [cunéiformes] composant le nom de Mardouk, représenté, lui aussi, comme un chasseur, se lisent phonétiquement ' Amar-ut', mais que sous leur aspect idéographique ils peuvent se lire 'Namr-ud', - en hébreu 'Nimrod'." - Encyclopédie juive (angl.), tome IX, page 309. Alexander Hislop, auteur de l'ouvrage Les deux Babylones, fait dériver le nom  Nemrod avec Nimrod de Nimr, " léopard", et de rada ou rad, " dompter"; ce qui ne l'empêche pas d'identifier Nimrod avec le dieu Mérodac. " Il est hors de doute, écrit-il, que Nimrod était un rebelle, et que cette rébellion était racontée par des anciens mythes, mais sous ce caractère son nom était Mérodach, ou comme chez les Romains, Mars le Rebelle et non pas Nimrod : son nom était encore, comme chez les Osques d'Italie, 'Mamers' (...), celui qui provoque une rébellion." - Les deux Babylones, page 64, note en bas de page. Ces citations font allusion à la déification de Nimrod, premier roi de Babylone et " puissant chasseur en opposition avec Jéhovah". ( Genèse 10 : 8-10, NW.) La bible ne dit rien au sujet de la mère de Nimrod, sinon qu'elle fut la femme de Cusch, fils de Cham. Elle ne précise pas qu'elle s'appelait Sémiramis, ni que Nimrod épousa par la suite sa propre mère, femme de Cusch. Mais si Nimrod fut déifié en tant que fondateur de Babylone, il est presque certain que sa mère était tenue en haute estime et vénérée, voire même exaltée au rang de déesse. Ainsi apparut le culte de la mère et du fils. A ce propos, Les deux Babylone s déclarent, aux pages 30-32 : Les Babyloniens dans leur religion populaire adoraient par-dessus tout une mère déesse et son fils, qui était représenté dans les les tableaux et par des statues comme un petit enfant dans les bras de sa mère. (...) De Babylone le culte de la Mère et de l'Enfant  se répandit jusqu'au bout du monde. En Egypte, la Mère et l'Enfant étaient adorés sous les noms d'Isis et d'Osiris. Dans l'Inde, même aujourd'hui, sous les noms d'Isi et d'Iswara. En  Asie, c'est Cybèle et Deoius. Dans la Rome païenne, la Fortune et Jupiter Puer, ou Jupiter l'enfant. En Grèce, Cérès la grande Mère avec un nourrisson au sein, ou Irène, la déesse de la paix, avec l'enfant Plutus dans les bras, et même au Tibet, au Japon, en Chine, les missionnaires Jésuites ont été bien surpris de trouver la contrepartie de la Madone et son enfant adorés aussi dévotement que dans la Rome papale elle-même; Shing Moo, la  Sainte Mère des Chinois, était représentée avec un enfant dans les bras, et entourée d'une gloire, absolument comme si un artiste catholique Romain avait pris soin de la peindre. L'original de cette mère si généralement adorée était, nous avons des raisons de le croire, cette même Sémiramis dont nous avons déjà. Elle était adorée par les Babyloniens et d'autres peuples de l'Orient sous le nom de Rhéa la grande déesse Mère. [Sur Shing Moo ( Cheng-mou) mentionnée ci-dessus, voir l'Encyclopédie biblique de M'Clintock et Srong (angl.), tome IX, page 686a, sous Shin-Moo.]
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