jeudi 4 juillet 2013

APRES SA CHUTE ET AVANT LE FOULAGE révélation 14 : 14-16


LA MOISSON, LE BATTAGE, LE FOULAGE DE LA CUVE


Que ces choses arrivent au temps du jugement, cela est encore prouvé par le fait que l'annonce de ce bonheur est aussitôt suivie d'images illustrant le jugement divin qui doit frapper les organisations terrestres du présent monde. Jean poursuit donc la description de ces signes en disant : " Et je vis, et voici, une nuée blanche, et sur la nuée était assis quelqu'un de pareil à un fils d'homme, avec une couronne d'or sur la tête et à la main une faucille affilée." - Révélation 14 : 14.

Puisque les nuages se forment et flottent dans les cieux, la scène décrite ci-dessus doit, elle aussi, se situer et se dérouler dans les cieux invisibles. Pendant son séjour terrestre, Jésus disait lui-même qu'il était le Fils de l'Homme. Or, puisque celui qui est "pareil à un fils d'homme" porte une couronne d'or sur la tête, il doit donc symboliser le Seigneur Jésus-Christ après son intronisation sur le mont Sion céleste, événement qui a marqué la fin des temps des Gentils, en 1914. - Daniel 7 : 13, 14, Sy ; Matthieu 25 : 31.

L'image prophétique donnée dans Révélation 14 : 14 s'harmonise en effet avec celle donnée dans Révélation 1 : 7.
Cependant, plutôt que de faire croire que la venue du Roi couronné serait visible aux yeux des hommes, ce passage laisse entendre que cette venue sera invisible, d'autant plus que l'apôtre Jean ne l'a vue que grâce à l'esprit d'inspiration et non par ses propres yeux. Lorsque Jésus, ressuscité, monta au ciel il y a vingt siècles, une nuée vint le soustraire ainsi à la vue de Jean et des autres apôtres, de sorte que ceux-ci ne purent plus le voir à cause de la nuée. Il en va de même dans ce passage : le fait que le "fils de l'homme" est représenté assis sur une nuée blanche indique qu'il est invisible aux yeux des hommes et que sa venue doit être invisible, elle aussi, car, étant à présent un esprit, il est une personne glorieuse et invisible Actes 1 : 9. Puisque la terre lui a été soumise à partir de 1914, c'est à lui qu'appartient le droit d'en retrancher toute chose mauvaise qui y pousse.

Investi du droit royal, il vient donc, au figuré, "une faucille affilée à la main" pour faire la moisson.

"Et un autre ange sortit du sanctuaire du temple en criant à haute voix à celui qui était sur la nuée : 'Mets-y ta faucille et moissonne, parce que l'heure est venue de moissonner, car la moisson de la terre est entièrement mûre'. Et celui qui était assis sur la nuée jeta sa faucille sur la terre, et la terre fut moissonnée." Révélation 14 : 15, 16. Il est donc tout à fait indiqué qu'un ange soit chargé d'aviser le Roi que la moisson est mûre et que le temps de la moisson approche, car Jésus a précisé, en interprétant la parabole du blé et de la mauvaise herbe : "Les moissonneurs sont les anges." Cette moisson est cependant placée sous la haute surveillance du Roi, et c'est la raison pour laquelle il est représenté avec une faucille à la main, faucille qu'il jette dans le "blé" de la terre. En annonçant que le temps de la moisson est venu, l'ange situe l'époque prévue pour l'accomplissement de cette vision de la moisson, dont Jésus a dit :
                "La moisson est la clôture d'un système de choses, et les moissonneurs sont les anges. De même, en effet, que la mauvaise herbe est ramassée et brûlée au feu, de même en sera-t-il à la clôture du système de choses. Le Fils de l'homme enverra ses anges et ils ramasseront de son royaume toutes les choses qui sont causes d'achoppement et ceux qui pratiquent l'iniquité, et ils les jetteront dans la fournaise ardente. C'est là qu'il y aura leurs pleurs et leurs grincements de dents. En ce temps-là les justes brilleront de l'éclat du soleil dans le royaume (...)." - Matthieu 13 : 39-43.

La clôture du présent système de choses a commencé en 1914, après que les temps des Gentils ou "temps fixés des nations" eurent pris fin Luc 21 : 24. Aussi la moisson symbolique, placée sous la haute surveillance du Roi nouvellement couronné, a-t-elle dû commencer ici-bas après cet événement. Selon la parabole de Jésus, cette moisson exige ou comporte une oeuvre de séparation, les fils du mauvais, c'est-à-dire du Diable, devant être séparés d'avec les fils ou héritiers du Royaume céleste. C'est que le Diable, dans son iniquité, a toujours fait pour semer parmi les soi-disant chrétiens bon nombre de ses fils, semblables à la mauvaise herbe, et cela jusqu'au commencement de la moisson, en sorte que son intervention a eu pour effet de présenter le vrai christianisme sous un faux jour. Ses fils, comparés à de la mauvaise herbe, sont des Babyloniens modernes, car leur culte s'inspire de l'empire mondial de la religion babylonienne. Le temps de les séparer, eux et les pseudo-chrétiens, d'avec les vrais chrétiens, d'avec les vrais chrétiens commença en 1919, année qui vit la chute de Babylone la Grande et sa condamnation à la destruction éternelle par le tribunal de Dieu.

Les faits historiques montrent que 1919 fut l'année où le reste des 144 000 héritiers du Royaume, vivant encore sur la terre, commença à être affranchi de Babylone la Grande. Cette année-là, les témoins chrétiens voués à Jéhovah se mirent à prêcher, sans crainte, de maison en maison et publiquement, le message de l'instauration du Royaume de Dieu. Cette prédication, annonçant que le Royaume avait été instauré en 1914, se faisait en accomplissement de la prophétie de Jésus consignée dans Matthieu 24 : 14 : "Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée par la terre habitée tout entière en témoignage à toutes les nations."

A mesure que se poursuivait cette oeuvre de prédication du Royaume et d'instruction biblique, de plus en plus de "fils du royaume" étaient séparés et affranchis de Babylone la Grande, ainsi que du reste de l'organisation visible du Diable. Il ressort des rapports sur le repas du Seigneur, célébré chaque année le 14 nisan, que nombre s'accrut jusqu'en 1931 et 1935. A partir de ces dates, la célébration du repas du Seigneur accusa une diminution constante du nombre des "fils du royaume" qui prenaient du pain sans levain et du vin rouge à se souper. Ce fait indiquait que leur moisson prenait pratiquement fin et que nombre d'entre eux achevaient fidèlement leur carrière chrétienne ici-bas comme témoins de Jéhovah, mourant "en union avec le Seigneur" pour entrer ainsi dans le bonheur prédit dans Révélation 14 : 13. Ceux qui mouraient étant plus nombreux que ceux qui étaient nouvellement affranchis de Babylone la Grande, le nombre des membres oints du reste des héritiers du Royaume décroissait d'année en année, si bien que la moisson de ces "fils" a depuis touché à sa fin.

En 1931, les membres du reste oint adoptèrent le nom biblique de "témoins de Jéhovah". La même année, une oeuvre annexe fut portée à leur connaissance : l'oeuvre de marquage. Celle-ci prit son plein essor en 1935, année où le reste oint voué à Jéhovah apprit que la "grande foule" décrite par l'apôtre Jean dans Révélation 7 : 9-17 était une classe terrestre formée de personnes craignant Dieu, lesquelles devaient être délivrées, elles aussi, de Babylone la Grande des temps modernes. Voilà les personnes que les membres du reste oint héritiers du Royaume devaient marquer au front, symboliquement parlant, pour les identifier comme étant des adorateurs de Jéhovah et des sujets du Roi régnant Jésus-Christ Ézéchiel 9 : 3, 4, Sy. Ce sont elles les "autres brebis" du Roi-Berger Jésus-Christ, classe prédite par lui-même dans Jean 10 : 16.

En s'associant au reste, ces "autres brebis" adoptèrent à leur tour le nom de témoins de Jéhovah. Or, à mesure que la moisson du reste des "fils du royaume" touche à sa fin, le rassemblement des "autres brebis" bat son plein, leur nombre s'accroissant par centaines de milliers. Voilà pourquoi le rapport sur le repas du Seigneur, célébré le soir du samedi 25 mars 1967, ne mentionne plus qu'un reste de 10 981* membres qui, dans le monde entier, ont pris du pain et du vin, tandis que le nombre des personnes ou brebis qui prêchaient la bonne nouvelle du Royaume s'élevait cette année-là à 1 160 604. - Matthieu 25 : 31-40.

Les faits prouvent que le Fils de l'homme, invisible et couronné, qui était assis sur la nuée blanche symbolique, à jeté sa faucille affilée sur la terre en vue d'une oeuvre de séparation. Bientôt, les "fils du royaume" ou héritiers oints du Royaume auront tous été moissonnés de la terre. Ainsi, tandis que leur moisson atteint le point culminant et que la prédication de la bonne nouvelle du Royaume faite publiquement et de maison en maison s'intensifie, l'affranchissement d'un nombre toujours plus grand d'"autres brebis" du sein de Babylone la Grande se poursuit. Ces "autres brebis" se réjouissent à la pensée que leur Roi-Berger leur fera traverser saines et sauves la fin destructrice du présent système de choses pour les faire vivre dans un nouvel ordre de choses composé "de nouveaux cieux et d'une nouvelle terre". II Pierre 3 : 13. Là, elles obtiendront la vie éternelle sur une terre paradisiaque. Dans les temps anciens, cette classe fut préfigurée par les Néthiniens non juifs, par les serviteurs et les servantes, par les chantres et les chanteuses, ainsi que par les "fils des serviteurs de Salomon", lesquels accompagnèrent tous le reste juif qui quitta Babylone pour retourner dans la Terre promise, en 537 avant notre ère, à la suite de l'édit de libération publié par Cyrus. - Esdras 1 : 1-6 ; 2 : 43-58 , 64-70.
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     * L'assistance totale à la célébration du repas du Seigneur était de 2 195 612 personnes.

Tous les témoins de Jéhovah, chrétiens fidèles, échapperont à la destruction qui s'abattra sur les adeptes et les pratiquants restés au sein de la grande Babylone. En effet, après avoir décrit la moisson symbolique opérée sur la terre, l'apôtre Jean nous donne un aperçu de ce qui arrivera.Voici ce qu'il nous apprend : "Puis un autre ange [le cinquième de cette série] sortit du sanctuaire du temple qui est au ciel, ayant, lui aussi, une faucille affilée." Révélation 14 : 17. Ce passage attire notre attention sur le fait que l'oeuvre à accomplir à l'aide de cette autre faucille sera confiée aux saints anges placés sous le commandement du Roi couronné, Jésus-Christ. Cette classe d'anges adore Jéhovah comme Dieu, car il est dit du cinquième ange qu'il "sortit du sanctuaire du temple qui est au ciel". Qu'arrivera-t-il après que la "moisson de la terre" aura été effectuée ?

Écoutons et regardons.
                    "Puis un autre ange [le sixième] sortit de l'autel et il avait le pouvoir sur le feu. Et il cria à haute voix à celui qui avait la faucille affilée, disant : 'Mets-y ta faucille affilée et vendange les grappes de la vigne de la terre, parce que ses raisins ont mûri'. Et l'ange jeta sa faucille sur la terre et vendangea la vigne de la terre, et il lança dans la grande cuve de la colère de Dieu. Et la cuve fut foulée hors de la ville, et du sang sortit de la cuve, jusqu'aux mors des chevaux, sur une distance de mille six cents stades [environ trois cents kilomètres]." - Révélation 14 : 18-20.
Rév 14: 18-20.

La "vigne de la terre", mentionnée dans ce passage, est nettement différente de la "vraie vigne" dont le Père céleste de Jésus est le cultivateur et que Jésus a décrite dans Jean 15 : 1-8. En effet, la vraie vigne, c'est Jésus-Christ, tandis que les 144 000 Israélites spirituels en sont les sarments. Cette vigne produit beaucoup de fruits, afin que le Cultivateur Jéhovah Dieu soit glorifié. Autrement dit, la "vraie vigne" symbolise la nation de l'Israël spirituel qui produit les fruits du Royaume de Dieu. - Matthieu 21 : 43.

La "vigne [symbolique] de la terre", par contre, produit les fruits de "tous les royaumes du monde" sur lesquels règne la grande Babylone. En outre, c'est Satan le Diable, leur dieu et chef, qui a donné aux royaumes du présent monde la puissance, les trônes et la grande autorité qu'ils détiennent Révélation 13 : 1 , 2 ; 17 : 1-5, 18 ; Matthieu 4 : 8, 9 ; Luc 4 : 5, 6 ; Jean 14 : 30 ; 16 : 11 ; II Corinthiens 4 : 4. Cette vigne symbolise donc le système de gouvernement visible que le Diable exerce sur le genre humain. Depuis qu'elle fut plantée par l'entremise de Nimrod, le puissant chasseur, elle n'a cessé de produire une abondance de fruits destinés à rendre les gens ivres de crainte et d'oppression, mais ne servant point à la glorification de Jéhovah Dieu.

En ce temps de jugement, depuis la chute de Babylone la Grande, la "vigne de la terre" est chargée de grappes dont les raisons ont mûri. Cette vigne mérite d'être coupée et détruite, aussi le moment approche-t-il où elle sera retranchée au moyen des anges. Voilà pourquoi il appartient au sixième ange de la vision, lequel "sortit de l'autel", de faire savoir à quel moment il faut la couper.

L'autel est l'endroit où l'on faisait jadis brûler le feu sacrificiel. Cet ange, dont il est dit qu'il "avait le pouvoir sur le feu", détient donc le pouvoir sur une force destructrice Révélation 11 : 5 ; 20 : 9. Le fait de sortir de l'autel de Dieu dénote que l'ange reconnaît la valeur du sacrifice offert par l'Agneau de Dieu, ainsi que les sacrifices de louange et de bonnes œuvres offerts à Jéhovah Dieu par les 144 000 Israélites spirituels. Par conséquent, ce sixième ange symbolise ceux d'entre les anges qui sont "des esprits pour un service public, envoyés pour servir ceux qui vont hériter du salut". Hébreux 1 : 14 ; 13: 12-16. Ces anges, envoyés pour servir, savent en effet combien les royaumes de ce monde ont fait souffrir tous les héritiers du salut céleste pendant que ceux-ci offraient leurs sacrifices à Jéhovah Dieu.

Le sixième ange ne se sert pas du feu pour détruire la "vigne de la terre", mais fait appel à l'ange armé de la faucille affilée pour lui demander de la couper. C'est au moment où viendra la fin du présent système de choses, soit après que la bonne nouvelle du Royaume de Dieu aura été prêchée par la terre habitée tout entière en témoignage à toutes les nations, que les anges, obéissant aux ordres du Roi Jésus-Christ, jetteront la faucille symbolique au pied de cette énorme vigne impie et l'abattront. Cette tâche n'incombe donc pas aux témoins de Jéhovah qui vivent aujourd'hui sur la terre. Néanmoins, à l'instar de l'apôtre Jean, ces témoins s'appliquent à prévenir le monde entier que la destruction de cette vigne ne va pas tarder.

C'est à cause des fruits qu'elle a produits tout au long des siècles et notamment depuis la fin des temps des Gentils, survenue en 1914, que la "vigne de la terre" est l'objet du courroux de Jéhovah. Voilà pourquoi, une fois coupée, elle ne sera pas simplement laissée sur la terre en attendant qu'elle se dessèche. Bien au contraire, les forces angéliques du Roi la lanceront "dans la grande cuve de la colère de Dieu". Tout le monde sait que la cuve d'un pressoir sert à écraser les grappes de raisin qu'on y a versées. Aussi la cuve symbolique doit-elle être immense, car il faut qu'elle puisse contenir toutes les nations et tous les royaumes du présent monde. Les dimensions en sont plus grandes que celles de la vallée de Josaphat située à l'extérieur de la ville de Jérusalem, vallée où, d'après la prophétie symbolique de Joël 3 : 9-14, seront piétinées et anéanties toutes les nations qui combattent contre Jéhovah Dieu. De plus, cette "cuve" doit être profonde, puisqu'elle peut contenir sur une distance de quelque trois cents kilomètres le sang rendu par les grappes de raisin. C'est dans cette cuve que l'immense organisation guerrière de Jéhovah, composée des saints anges célestes ayant à leur tête le Roi couronné Jésus-Christ, se livrera au foulage. Voilà comment Dieu exhalera sa colère et l'épanchera sur cette "vigne".

La guerre entre l'organisation céleste de Jéhovah et l'organisation gouvernementale visible et terrestre, dirigée par Satan, se déroulera hors de la ville céleste de Sion, puisque Révélation 14 : 20 nous apprend que "la cuve fut foulée hors de la ville". Cette bataille se livrera sur la terre, car c'est là que se trouvent les nations et les royaumes des hommes. Cette cuve symbolise évidemment la condition acculée, l'état cerné, où le Dieu tout-puissant aura chargé son Maréchal, Jésus-Christ, de précipiter les forces ennemies terrestres, situation où la mesure de leur culpabilité atteindra son comble au moment précis prévu par Jéhovah pour l'exécution du jugement de condamnation sur ses ennemis. La "cuve" est assez grande pour les recevoir tous, si bien qu'aucun n'en réchappera.

Que le moment soit venu pour Dieu de faire la guerre, c'est ce qui ressort du fait que le foulage de la vigne, jetée dans la grande cuve, sera effectué non par des pieds d'hommes mais par les sabots de chevaux. D'ailleurs, dans la Bible, le cheval est le symbole de la guerre. La vigne est tellement immense et chargée de grappes de raisin que le sang rendu par les raisins écrasés montera "jusqu'aux mors des chevaux". Néanmoins, la "cuve" de Jéhovah est assez grande pour contenir pareille quantité de sang : il y aura même sur une distance de quelque trois kilomètres, distance que des chevaux peuvent parcourir aisément sous la conduite de leurs cavaliers.

Jésus-Christ, le Roi couronné par Jéhovah, se jettera lui-même dans la mêlée, ayant à ses côtés ses armées d'anges pour fouler la cuve de la colère de Dieu qui se sera enflammée contre la "vigne de la terre". C'est lui qui prendra la tête dans la destruction de l'organisation politique visible du Diable, et, dans ce foulage, il agira à la place de Dieu. - Révélation 19 : 11-16 ; Esaïe 63 : 1-7.

Le foulage, décrit dans ce passage de la Révélation, correspond à l'écrasement de toutes les nations et de tous les royaumes du présent monde, tel qu'il est effectué par le Royaume de Dieu qui, dans la prophétie de Daniel 2 : 44 , 45, est comparé à une pierre. Cette intervention divine présage un temps de détresse et de tribulation tel que les nations et les peuples n'en ont jamais connu de pareil depuis que ce monde existe, ni n'en connaîtront plus jamais Daniel 12 : 1 , 4 ; Matthieu 24 : 21 , 22. La "vigne de la terre" ne reprendra jamais racine pour remplir la terre de fruits de la pire espèce. Le Royaume messianique de Jéhovah, en revanche, volera vers la victoire : il régnera sur la "nouvelle terre" d'une façon incontestée.

Quant à la "vraie vigne", plantée sur le mont Sion céleste et qui se compose de l'Agneau de Dieu et de ses 144 000 "sarments", elle régnera alors du haut des cieux et produira des fruits en abondance à la gloire de Dieu, le "Cultivateur", ainsi que pour la vie et le bonheur des sujets terrestres obéissants à Jésus-Christ, le Roi régnant institué par Jéhovah.

Si nous continuons à craindre Dieu fidèlement, tout en lui donnant gloire et en lui rendant le culte qui lui est dû en tant que Créateur, alors il se peut que nous soyons préservés pour assister réellement au foulage de la cuve symbolique par le Roi au service de Dieu, de même qu'il fut donné à Jean, déjà avancé en âge, d'en voir l'accomplissement dans une vision symbolique. Le Dieu tout-puissant a le pouvoir de nous préserver pendant toute la durée du foulage, afin que nous ayons la joie de voir le glorieux triomphe de son Roi messianique. Nous donnant cette ferme assurance, la prophétie de Joël, après avoir décrit le foulage des nations effectué dans la "cuve", poursuit en ces termes : "Les cieux et la terre trembleront. Mais Jéhovah est un refuge pour son peuple, une retraite sûre pour les enfants d'Israël. Et vous saurez que je suis Jéhovah, votre Dieu, qui habite Sion, ma montagne sainte." Joël 3 : 16, 17, AC.

Voilà comment les hommes fidèles pourront survivre à cette intervention divine pour entrer, sans mourir, dans le nouvel ordre de choses soumis à Dieu.
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