mardi 19 juin 2012

UNE SOUVERAINETÉ TRIOMPHANTE EST MANIFESTE SUR LA PREMIÈRE PUISSANCE MONDIALE.

Même les maisons des douze tribus d'Israël se trouvaient menacées par la dixième plaie, celle qui devait entraîner la mort des premiers-nés des hommes et des bêtes dans tout le pays d'Egypte. Pas plus que Pharaon, les Israélites n'avaient pas envie de perdre le premier-né de leurs enfants et de leurs bêtes. Il existait cependant un moyen qui permettrait aux maisons des Israélites d'échapper à la dixième plaie, et dans sa miséricorde Jéhovah pourvut à ce moyen et l'indiqua aux Israélites. Cela exigeait de leur foi et obéissance. Pour informer les Israélites, Moïse, le prophète de Jéhovah, ne rassembla pas tous les premiers-nés pour les inciter à l'action. Les premiers-nés n'étaient pas les chefs de maison. Du reste, que pouvait faire un premier-né encore au sein de sa mère ou une bête dans l'étable ? En ce cas, qui Moïse convoqua-t-il ? Après que Jéhovah eut dit à Moïse et à Aaron ce que les maisons ou familles israélites devaient faire, " Moïse appela tous les anciens d'Israël, et leur dit : Tirez à part et prenez du menu bétail selon vos familles, et égorgez la pâque". Exode 12 : 21, Da. Il n'appartenait pas aux premiers-nés de décider et d'agir ; ils n'étaient pas chefs de famille. Il incombait aux "anciens" de montrer leur foi et leur obéissance; c'était à eux de décider d'agir. Ils représentaient les maisons d'Israël; ils en étaient les chefs. S'ils refusaient d'obéir, alors les premiers-nés supporteraient immanquablement les conséquences de cette carence de la part des chefs de maison. Certes, dans ce cas, ce serait le premier-né de chaque maison qui mourrait, tout comme le fils premier-né de Pharaon, mais ce serait l'"ancien" désobéissant, le chef de la maison, qui subirait cette perte avec les autres membres de sa famille. Chaque maison d'Israël était unie devant ce danger. La maison tout entière était menacée par ce dixième fléau. Le représentant de la maison n'était pas le premier-né, mais le chef, et c'était à ce dernier qu'incombait la responsabilité de décider. L'issue de cette situation dangereuse dépendait de sa façon de décider et d'agir. En outre, si ces "anciens d'Israël" n'obéissaient pas aux instructions de Jéhovah, ils perdraient leurs premiers-nés, tout comme les Égyptiens. Pharaon ne verrait alors aucune différence entre les Israélites et les Égyptiens et, le lendemain, les Israélites ne pourraient pas sortir d'Egypte en peuple libre, sur les instances de Pharaon.
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