mardi 29 novembre 2011

FETE DE NOEL PREMIERE VENU DU CHRIST LIT-ON DANS LES HOMELIES D'UN PRETRE CATHOLIQUE.

LA FÊTE DE NOËL.

Les fêtes romaines sont innombrables ; mais il en est cinq parmi les plus importantes que nous pouvons mettre à part, ce sont : Noël , l'annonciation , Pâques , la Nativité de Saint-Jean, et l'assomption. Chacune de ces fêtes, on peut le prouver, est une fête Babylonienne. 
Prenons la fête en l'honneur de la naissance du Christ ou Noël. 
Comment se fait-il que cette fête ait été établie le 25 décembre ? 
Il n'y a pas dans l'écriture un seul mot sur le jour précis de sa naissance, ou sur l'époque de l'année où il naquit. 
Ce qui y est rapporté montre que quelle que soit l'époque de sa naissance, ce ne peut avoir été le 25 décembre. Lorsque l'ange annonça mat.1, sa naissance aux bergers de Bethléem, ils paissaient leurs troupeaux pendant la nuit au milieu des champs. Sans doute , le climat de la Palestine n'est pas si rigoureux que la nôtre , mais bien que la chaleur du jour soit considérable, le froid de la nuit , de décembre à février , est très vif , et les bergers n'avaient pas l'habitude de garder les troupeaux dans les champs après la fin d'octobre. 
Il est donc absolument incroyable que Christ soit né à la fin décembre. 
Les commentateurs sont unanimes sur cette question. Après avoir longuement et minutieusement examiné le sujet , il donne entre autres l'argument suivant : Lors de la naissance du Christ , chaque femme , chaque enfant dut aller se faire enregistrer à la ville à laquelle ils appartenaient , et plusieurs avaient à faire de longues marches ; mais le milieu de l'hiver n'était pas propre à une pareille besogne , surtout pour les femmes et les enfants.
Christ ne peut donc pas être né au milieu de l'hiver. 
Et si quelqu'un pense que l'hiver n'est pas rigoureux dans ce pays , qu'il se rappelle des paroles de Christ dans l'évangile : " Priez que votre fuite n'arrive pas en hiver." Mat. 24:20. 
Or, si l'hiver était une mauvaise saison pour fuir , ce n'était assurément pas une saison où les bergers pouvaient demeurer dans les champs , où les femmes et les enfants pouvaient voyager. Les écrivains les plus instruits et les plus sincères de tous les partis reconnaissent que l'on peut pas déterminer le jour de naissance de notre Seigneur , que dans l'église chrétienne on n'entendit jamais parler d'une fête pareille avant le 3e siècle , et qu'elle ne fut guère observée que bien avant le 4e siècle. 
Des hommes vertueux s'efforcèrent d'arrêter le flot , mais en dépit de tous leurs efforts , l'apostasie se développa , jusqu'à ce que l'église , à l'exception d'un petit reste , fut engloutie sous la superstition païenne.
Il est hors de doute que Noël était à l'origine une fête païenne.
Ce qui le prouve , c'est l'époque de l'année où on la célèbre et les cérémonies qui l'accompagnent. En Egypte , le fils d'iris , titre égyptien de la reine des cieux , naquit à cette même époque , au moment du solstice d'hiver. 
Le nom même même sous lequel Noël est populairement connu en Angleterre le jour de Yule prouve tout de suite son origine païenne. 
Yule est le nom chaldéen pour " enfant ou petit enfant "; et comme le 25 décembre était appelé par les anciens païens saxons le jour " d'Yule" ou " le jour de l'enfant" et la nuit qui le précédait " la nuit de la Mère" , cela longtemps avant qu'ils ne fussent en contact avec le christianisme , cela prouve suffisamment son véritable caractère. 
Mais il est hors de doute que la fête en question avait une bien plus haute portée ; elle rappelait non-seulement le symbole de la naissance du soleil au renouvellement de sa carrière , mais le jour de naissance du grand libérateur. Les saxons , on le sait , regardaient le soleil comme une divinité femelle , et la lune comme une divinité mâle . C'est donc sans doute le jour de naissance du Seigneur Lune , et non celui du soleil qu'ils célébraient le 25 décembre, comme les arabes observaient le 24 décembre parce que c'était le jour de la naissance de ce même Lune. En  Orient , il paraît que le nom de ce Dieu Lune était "Meni" , c'est là en effet l'interprétation la plus naturelle de la déclaration divine faite dans Essaie xv : Mais vous avez abandonné ma  sainte montagne , vous qui préparez une table pour Gad , et vous remplissez une coupe pour Méni". 
On a des raisons de croire que Gad se rapporte à la divinité du Soleil , et Méni à la divinité de la Lune. 
Meni , ou Manaï , signifie celui qui compte , et ce les changements de la lune qui aident à compter les mois . Ps iv.19. " Il a fait la lune pour marquer les temps , et le soleil sait quand il doit se coucher". 
Le nom "d'homme de la lune" ou du dieu qui présidait à ce luminaire chez les saxons était Mané" , comme on le voit dans l'edda , et Mani dans le voluspa. 
Ce qui prouve bien que c'était la naissance de ce Dieu Lune que célébraient à Noël les anciens Saxons , c'est le nom donné encore dans les pays-bas d'Ecosse à la fête du dernier jour de l'année ; et qui paraît être un reste de l'ancienne fête de la naissance ; en effet , les gâteaux qu'on fait à cette occasion s'appellent gâteaux de Nûr , ou de naissance. 
Ce n'était donc pas une fête astronomique que les païens célébraient au solstice d'hiver. 
Cette fête s'appelait à Rome la fête de Saturne , et la manière dont on la célébrait montre bien son origine.
Organisée par Caligula , elle durait cinq jours. 
L'ivrognerie et la débauche se donnaient libre carrière , les esclaves étaient provisoirement émancipés , et avaient avec leurs maîtres toute sorte de libertés. 
C'était précisément de cette manière qu'on célébrait à Babylone, la fête du mois Thebeth Bacchus.L'arbre de Noël , si connu aujourd'hui parmi nous , était aussi connu dans la Rome et dans l'Egypte païennes. 
En Egypte c'était le palmier, à Rome le sapin ; le palmier dénotait comme dans les îles caraïbes, le messie païen , Baal-Tamar , le sapin se rapportait à lui sous son caractère de Baal-Berith.
Le jour de Noël , les saxons du continent offraient un sanglier en sacrifice au soleil. 
 A Rome il y avait une coutume semblable ; le sanglier formait le centre principal de la fête de Saturne , comme le prouve ce vers de Martial :




"Ce sanglier te fera une bonne saturnales." 
Coutume qui perdure encore dans les caraïbes avec le sacrifice du porc de Noël. 


Ainsi les coutumes de Noël qui existent encore jettent une lumière étonnante sur les révélations de la grâce faite à toute la terre , et sur les efforts tentés par Satan et ses émissaires pour les matérialiser et les rabaisser ! Avilir! Entre le 25 mars et le 25 décembre , il y a juste 9 mois. 
Si donc , le faux Messie fut conçu en mars et naquit en décembre , peut-on croire un seul instant que la conception et la naissance du véritable Messie aient pu s'accorder d'elle-mêmes avec ces deux dates d'une manière exacte , non seulement pour le mois , mais même pour le jour ? 





















Non, la chose est impossible. L'annonciation et la fête de Noël sont donc des fêtes Babylonienne.


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