mercredi 27 avril 2011

LE MYSTÈRE D’INIQUITÉ.

LA MITRE DU PAPE


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Or la présence de celui qui méprise la loi est selon l'opération de Satan, avec toutes les oeuvres de puissance, et avec des signes et des présages mensongers, et avec toutes les tromperies de l'injustice pour ceux qui périssent,[ce qui leur advient] en châtiment, pour n'avoir pas accepter l'amour de la vérité afin d'être sauvés." 2 Thessaloniciens 2:9,10.
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Le mystère d'iniquité allait alors agir et se développer suivant son pouvoir, c'est-à-dire littéralement suivant l'énergie ou la grande puissance de Satan. ( II Thess.II 9.) C'est donc Satan, et non un autre esprit subordonné de l'enfer qui doit présider à tout le système d'iniquité sanctionné ; il faut qu'il prenne possession en personne de celui qui est la tête visible, afin que le système puisse être guidé par son habileté diabolique et fortifié par son pouvoir surhumain.En ne perdant pas cela de vue, nous voyons tout de suite comment, en adorant la bête, les sectateurs du pape adorent aussi le dragon qui donna le pouvoir à la bête.Ainsi, sans parler des preuves historiques, nous arrivons irrésistiblement à cette conclusion que le culte de Rome est un vaste système du culte du démon. Si on admet que le pape est le chef de la bête qui sort de la mer, nous sommes tenus sur le simple témoignage de Dieu, sans aucune autre preuve, d'admettre ceci : c'est que sciemment ou à leur insu, ceux qui adorent le pape adorent le démon.Mais que dis-je ? nous avons une preuve historique, et une preuve remarquable que le pape comme tête des mystères Chaldéens est aussi directement le représentant de Satan, que le faux Messie Babylonien. Irénée a fait cette remarque il y a bien longtemps, vers la fin du IIe siècle, que le nom de Teitan  contenait le nombre mystique 666; et il déclare que, dans son opinion, Teitan est le nom le plus vraisemblable de la bête qui sort de la mer.1. Le mot même d'énergie qui est employé est celui qu'on emploie sans cesse dans les livres chaldéens; il dépeint l'inspiration venant des dieux et des démons sur leurs adorateurs (Taylor, Jamblichus, p. 163, et passim.)2.Irénée, liv. V, chap. 30, p. 802. Bien que le nom de Teitan fût à l'origine dérivé du Chaldéen, cependant il se naturalisa parfaitement dans la langue Grecque. Aussi pour donner plus d'évidence sur cet important sujet, l' Esprit de Dieu semble avoir ordonné les choses de telle sorte que le nombre de Teitan s'obtient par la computation grecque, et celui de Satur par la computation chaldéenne.Les raisons qu'il donne à propos de cette affirmation ne sont pas très solides, mais il peut avoir emprunté cette opinion à d'autres qui avaient des raisons plus concluantes. Après examen on verra que si Saturne était le nom de la tête visible de la bête, Teitan était le nom de la tête invisible.Teitan est précisément la forme chaldéenne de Sheitan, le nom même sous lequel Satan était désigné de temps immémorial par des adorateurs du démon dans le Kurdistan ; et depuis l'Arménie ou le Kurdistan ce culte du démon symbolisé dans les mystères  chaldéens, vint en Asie Mineure, et de là en Etrurie et à Rome. Ce qui prouve que les nations classiques de l'antiquité savaient bien que Teitan était Satan, ou l'esprit de méchanceté, et le principe du mal moral, ce sont les faits suivants : L'histoire de Teitan et de ses frères donnée par Homère et Hésiode, les deux écrivains grecs les plus anciens de tous, malgré les récentes légendes qui s'y sont évidemment mélangées, est la contre-partie exacte du récit scripturaire de Satan et de ses anges.Homère dit que tous les dieux du Tartare ou de l'enfer étaient appelés Teitans.Hésiode nous dit comment ces Teitans ou dieux de l'enfer vinrent demeurer dans ce séjour.Leur chef ayant commis un acte de méchanceté contre son père, le Dieu suprême, avec l'assentiment de beaucoup d'autres enfants du ciel, les appela tous d'un nom infamant, Teitans ; il les maudit, et comme conséquence de cette malédiction, ils furent précipités dans l'enfer et enchaînés dans les chaînes de ténèbres au fond de l'abîme.Tel est chez les Grecs le récit le plus ancien sur Teitan et ses sectateurs : dans le système chaldéen nous voyons que Teitan était exactement le synonyme de Typhon, le serpent méchant ou le dragon qui était universellement regardé comme le diable ou l'auteur de toute méchanceté.Ce fut Typhon, suivant la version païenne de l'histoire, qui tua Tammuz et le mit en pièces mais Lactance, qui connaissait parfaitement la question, reproche à ses amis païens d'adorer un enfant mis en pièces par les Titans.Il est donc hors de doute que Titan, dans la croyance païenne, était identique au dragon ou Satan.1. Hésiode, Théogonie, v.717, p. 56-59. Je pense que le lecteur verra que Ouranos ou le ciel, contre lequel les Titans se révoltèrent, n'était autre que Dieu.2. Lactance, de falsà Religione, p. 221 ; et Clément  Alexandrie, vol. I, p. 30.3. Nous avons vu que Sem était le meurtrier de Tammuz. Comme le grand adversaire du Messie païen, ceux qui le haïssaient pour cette action, l'appelaient du nom du grand adversaire de tous, Typhon ou le Diable. S'ils donnaient le nom de Belzébub au maître de la maison, il était tout simple qu'ils donnassent à son serviteur un nom semblable.
4. Plutarque, de Iside, vol. II, p. 362.
5. Ibid. vol. II, p. 364.
6. Potter, Antiquités, vol. I, sub voce Titania, p. 400.
Tammuz fut adoré comme étant celui qui écrase la tête du serpent ; on montrait par là qu'il était le destructeur annoncé du royaume de Satan.Alors on accorda au dragon lui-même ou à Satan une certaine apparence de culte, pour le consoler, disaient les païens, de la perte de son pouvoir, et pour l'empêcher de leur nuire, et enfin le dragon ou Teitan, ou Satan, devint le suprême objet de culte, les Titania, ou rites de Titan, occupaient en effet une place importantes dans les mystères Égyptiens, et aussi dans ceux de la Grèce.La place qu'occupaient ces rites de Teitan ou de Satan était en effet capitale; on en jugera par le fait que Pluton, dieu de l'enfer, (qui sous son caractère postérieur devint précisément le grand adversaire,) fut considéré avec terreur comme le grand dieu sur lequel reposait surtout la destinée humaine dans de le monde éternel; c'est à lui, disait-on, qu'il appartient de purifier les âmes après la mort.
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