jeudi 30 mai 2013

" BABYLONE LA GRANDE EST TOMBÉE" révélation 14 : 1-5.

BABYLONE LA

GRANDE et la SION

     céleste décrites

dans la Révélation

"Le saint tétragramme hébreu"

Depuis les premiers jours de son existence, Babylone s'est faite l'ennemie du peuple de Jéhovah Dieu. C'est Nimrod, "puissant chasseur en opposition avec Jéhovah", qui fonda cette ville dans une plaine du pays de Schinéar (Genèse 10:8-10 ; 11: 1-9, NW. C'est de ce pays que partirent ceux qui envahirent la Terre promise à l'époque du patriarche Abraham et de Melchisédek, roi-prêtre de Salem. Abraham se lança à la poursuite des envahisseurs remontant vers le nord et les mit en fuite. Il leur reprit ainsi tout le butin et les captifs que ceux-ci venaient de faire dans le pays. A son retour, Abraham, victorieux, rencontra Melchisédek qui était sorti de sa ville pour le bénir.

En bénissant Abraham au nom du Dieu très-haut, Melchisédek montra que lui et Salem, sa ville, étaient contre ces pilleurs venus du pays de Schinéar, dont Babylone était la ville principale Genèse 14:1-20. Tout porte à croire que la ville de Jérusalem s'est développée sur l'emplacement de l'ancienne Salem, dont le nom se retrouve d'ailleurs dans celui de Jérusalem. De plus, le contrefort escarpé appelé mont Sion devait se trouver dans Salem, en partie ou en entier, car la Bible rapporte que, à l'époque où David était roi sur Israël, la forteresse de Jérusalem s'élevait sur le mont Sion*.
Voila comment le premier livre de la Sainte Bible voit déjà en Babylone l'ennemie de Sion. - Michée 7 : 8.

Cette inimitié que Babylone nourrit contre Sion se retrouve jusque dans le dernier livre de la Bible, appelé Révélation ou Apocalypse. Ce livre montre en effet comment prendra fin l'inimitié séculaire entre ces deux organisations : Babylone subira la destruction éternelle tandis que Sion Jérusalem, si farouchement persécutée, connaîtra le glorieux triomphe. C'est au chapitre quatorze de la Révélation que l'hostilité de ces deux organisations atteint soudain son paroxysme. Aussi, à partir de ce chapitre et jusqu'à la fin de la Bible, allons-nous suivre le drame poignant de l'affrontement entre Babylone et Sion.

C'est vers la fin du premier siècle de notre ère que l'apôtre Jean, prisonnier des Romains, écrivit la Révélation. Il se trouvait alors dans l'île pénitentiaire de Patmos, située au large des côtes d'Asie-Mineure. Nous sommes frappés par le langage dont se sert l'apôtre pour nous décrire ce qu'il eut la faveur de voir dans une vision prophétique, reçue sous l'inspiration de la force agissante ou esprit de Dieu.

Lisons ses propres paroles :


"Et je vis, et voici, l'Agneau se tenant debout sur le mont Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur le front. Et j'entendis un son du ciel comme le son de grandes eaux et comme celui de chanteurs qui s'accompagnent de la harpe jouant de leurs harpes. Et ils chantent comme un cantique nouveau devant le trône et devant les quatre créatures vivantes et les aînés; et nul ne pouvait apprendre à fond ce cantique si ce n'est les cent quarante-quatre mille, qui ont été achetés de la terre. Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes; en fait, ils sont vierges.Ce sont ceux qui ne cessent de suivre l'Agneau peu importe où il va. Ils ont été achetés d'entre le genre humain comme prémices pour Dieu et pour l'Agneau, et dans leur bouche il ne s'est pas trouvé de fausseté; ils sont sans tache." - Révélation 14 : 1-5.

En mettant cette vision par écrit, il y a 2000 ans l'apôtre Jean eut la certitude qu'elle lui avait été donnée pour montrer aux esclaves de Dieu "les choses qui doivent arriver bientôt". Révélation 1:1. Après tant de siècles entrés dans l'Histoire, il est permis d'affirmer que ces choses, présentées " en signes" à l'apôtre, sont déjà arrivées ou sont sur le point d'arriver. 

Or, que voyons-nous à l'heure actuelle ?


Tournons nos regards vers le Moyen-Orient, plus précisément vers le mont Sion. Est-ce là que se tient l'Agneau de Dieu ressuscité ? Non! Car maintenant qu'il est glorifié et céleste, il ne va pas se tenir une seconde fois, visiblement et en chair, sur le mon Sion terrestre. A quoi bon ? Il y a deux cents siècles, après que l'Agneau de Dieu fut monté au ciel, Jéhovah Dieu le posa dans la Sion céleste, symboliquement parlant, comme Pierre angulaire, précieuse et éprouvée. Ainsi donc, c'est dans les cieux que cet Agneau sert de "fondement sûr" à la Sion céleste Esaïe 28 : 16, NW; I Pierre 2:4-6. C'est en effet vers le mont Sion céleste que viennent les 144 000 qui " ne cessent de suivre l'Agneau peu importe où il va". Aussi le mont Sion que l'apôtre Jean vit dans cette vision était-il un "Signe": il figurait ou symbolisait le mont Sion céleste et invisible. Donc, c'est là qu'est située la " Jérusalem céleste", la "ville sainte de Dieu". - Hébreux 12 : 22.

L'Agneau symbolique dont il est question ici, c'est Jésus-Christ ressuscité et glorifié, que la Révélation 5:5 identifie avec "le lion qui est de la tribu de Juda, la racine de David". Il est d'ailleurs tout à fait normal que Celui-ci se tienne sur le mont Sion céleste, d'autant plus que c'est le roi David, son ancêtre, qui s'empara du mont Sion terrestre dont la forteresse reçut le nom de "cité de David". II Samuel 5:4-9. La Bible se sert des verbes se tenir et se lever pour indiquer qu'un roi règne, ou qu'il prend le pouvoir pour régner Daniel 12:1. 

Voici ce que le Psaume 2, écrit par le roi David et appliqué à Jésus, l'Oint, par Jean et les autres apôtres, nous apprend au sujet de cet événement :
"Les rois de la terre se soulèvent, et les princes tiennent conseil ensemble contre Jéhovah et contre son Oint. (...) Le Seigneur [Jéhovah,NW] se moque d'eux. Alors il leur parlera dans sa colère (...): 'Et moi, j'ai établi mon roi sur Sion, ma montagne sainte.'" - Psaume 2:2-6, AC ; Actes 4 : 19-30.


L'époque décrite dans la Révélation 14:1 doit être, de ce fait, l'année 1914 et celles qui suivent. Cette année-là ont pris fin les temps des Gentils, événement qui devait marquer le commencement du temps fixé pour l'instauration du Royaume de Dieu promis à la lignée royale de David. Mais les nations gentiles ne pourront pas fouler aux pieds ce Royaume, représenté jadis par la Jérusalem terrestre.
Voilà pourquoi l'Agneau de Dieu se tient sur le mont Sion.


Après que Jéhovah Dieu eut fait de l'Agneau son Roi en l'installant sur le mont Sion céleste en 1914, ce fut le moment pour les 144 000 fidèles disciples de cet Agneau d'être rassemblés à ses côtés dans les cieux. Cette pensée ressort clairement de Révélation 11:15-18 où Jean déclare :
"Et le septième ange sonna de la trompette. Et il y eut dans le ciel de fortes voix, qui disaient : ' Le royaume du monde est devenu le royaume de notre Seigneur et de son Christ, et il régnera aux siècles des siècles' Et les vingt-quatre aînés qui étaient assis devant Dieu sur leurs trônes tombèrent la face contre terre et adorèrent Dieu, disant : ' Nous te rendons grâces, Jéhovah Dieu, le Tout-Puissant, celui qui est et qui était, de ce que tu as pris ta grande puissance et commencé à régner. Mais les nations se sont courroucées, et ton propre courroux est venu, et le temps fixé pour que les morts soient jugés, et pour donner leur récompense à tes esclaves les prophètes et aux saints et à tous ceux qui craignent ton nom, les petits et les grands, et pour détruire ceux qui détruise la terre.'" 

Faisons à présent le point de la situation en examinant des événements d'il y a 200 siècles, donnés comme parallèles. Au printemps de l'an 33, Jésus-Christ fut ressuscité d'entre les morts. Cet événement se situe trois ans et demi après son onction d'esprit saint, par laquelle il était devenu Messie et chef. Or, si nous comptons également trois ans et demi à partir du début de l'automne de 1914, nous arrivons au printemps 1918, soit peu de temps après la Pâque, jour au cours duquel les fidèles disciples oints de l'Agneau célébrèrent l'anniversaire du repas du Seigneur, aussi appelé la sainte Cène I Corinthiens 11:20*. Parallèlement, c'est donc vers la même époque de l'année qu'ont dû être ressuscités ceux d'entre les fidèles disciples qui avaient achevé leur course terrestre en subissant la mort sacrificielle. Quant à la question de savoir quel corps ceux-ci devaient revêtir à cette résurrection, I Corinthiens 15:35-50 répond ceci:
"Comment les morts doivent-ils être ressuscités? Oui, avec quelle sorte de corps viennent-ils ?' (...) Ainsi est également la résurrection des morts. Il es semé dans le déshonneur, il est ressuscité dans la gloire. Il est semé dans la faiblesse, il est ressuscité dans la puissance. Il est semé corps physique, il est ressuscité corps spirituel. Ainsi est-il même écrit dans Genèse 2:7, Da : 'Le premier homme Adam devint une âme vivante'. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant. (...) Et tout comme nous avons porté l'image de celui fait de poussière, nous porterons aussi l'image céleste. Cependant je dis ceci, frères, que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, ni la corruption hériter l'incorruption."

Puisque le mont Sion de Révélation 14:1 est céleste et que les 144 000 fidèles disciples ne peuvent hériter la Sion céleste tant qu'ils vivent dans "chair et le sang" et dans la corruption humaine, il faut qu'ils soient ressuscités dans un "corps spirituel" à l'image de l'Agneau céleste, aux côtés du Christ Jésus glorifié. Leur résurrection à la vie céleste, aux côtés du Christ, est donc demeurée invisible aux yeux des hommes. Cette pensée concorde en effet avec Révélation 14:3,4 qui déclare à leur sujet : 
"Les cent quarante-quatre mille, qui ont été achetés de la terre (...) ont été achetés d'entre le genre humain comme prémices pour Dieu et pour l'Agneau."

Cela revient à dire que ces 144 000 ressuscités ne feraient dès lors plus partie du genre humain, d'autant plus qu'ils ne seraient plus des créatures humaines faites de chair et de sang. Désormais, ils seraient comparables aux prémices que le grand prêtre juif prélevait sur la moisson des blés pour les offrir à Jéhovah Dieu le jour de la Pentecôte, au temple de Jérusalem Exode 23:16 ; Lévitique 23:15-21. Puisque les 144 000 fidèles disciples de l'Agneau sont comparables aux prémices prélevées par les Juifs sur la moisson des blés, le reste de la moisson antitypique doit donc représenter le reste des hommes faits de chair et de sang.

Il était approprié que le jour de la Pentecôte de l'an 33, Jésus-Christ, le Grand Prêtre céleste, offre à Dieu les premiers d'entre les 144 000 élus et répande sur eux l'esprit saint, les oignant ainsi comme membres de sa congrégation ou classe de l’Épouse. La Pentecôte juive tombant le cinquantième jour à compter de celui de la résurrection de Jésus-Christ d'entre les morts, et compte tenu du principe des parallèles chronologiques, à quoi pouvait-on s'attendre en 1918 ? A ce que ceux d'entre les 144 000 membres qui étaient déjà morts, fidèles jusqu'au bout, soient ressuscités invisiblement, non pas dans des corps faits de chair et de sang, mais revêtus de corps spirituels invisibles, et cela au printemps de 1918.

Les 144 000 sont pris d'entre les hommes et les femmes. Ils sont promis en mariage à l’Époux céleste, dont ils forment l’Épouse. Dans l'ancien Israël, le grand prêtre qui se mariait devait prendre pour femme une vierge. En vertu de ce principe observé en Israël, et Jésus-Christ étant Grand Prêtre de Jéhovah, il faut que son Épouse céleste soit donc également vierge II Corinthiens 11:2. Voila pourquoi il est exigé des 144 000 qu'ils ne se soient pas "souillés avec des femmes", mais qu'ils aient gardé leur "virginité" 
en s'abstenant de se souiller avec ce monde par un mariage religieux contracté avec les organisations religieuses du présent monde, lesquelles sont comparées dans la Bible à des "femmes". 
C'est que les 144 000 n'ont rien de commun avec les vierges de la Babylone antique qui, avant de pouvoir se marier légalement, devaient se rendre au temple de Vénus Isthar pour se prostituer à cette déesse en livrant leur virginité au plus offrant. Ils ne ressemblent en rien aux " prostituées" enfantées par Babylone Jacques 1:27; 4:4. Sinon, l’Époux céleste ne les admettrait jamais parmi son Épouse.

S il est dit que "dans leur bouche il ne s'est pas trouvé de fausseté" et qu'"ils sont sans tache", c'est qu'ils déclarent sans cesse la pure vérité de la bonne nouvelle du royaume de Dieu. Ils ne suivent pas les faux enseignements d'origine babylonienne; ils ne propagent pas non plus les mensonges de la fausse religion dont la Babylone antique fut le berceau, et ils ne portent pas le nom de Babylone sur le front, car ils ne sont ni esclaves de cette ville ni ne lui appartiennent pas.

Bien au contraire

Les 144 000 portent écrits sur le front le nom de l'Agneau Jésus-Christ et le nom de son Père. Voila qui identifie clairement et publiquement Ceux à qui ils appartiennent comme esclaves et disciples. N'est-il pas naturel qu'ils portent le nom de l'Agneau dont ils sont l’Épouse ? En outre, puisque la langue hébraïque est utilisée deux fois dans le livre de la Révélation 9:11 ; 16:16 et que l'apôtre Jean était lui-même hébreux, ce devait être le saint tétragramme hébreu que l'apôtre vit écrit sur le front des 144 000, car YHWH est le nom que Jéhovah s'est lui-même donné. Ce détail montre sans équivoque que les 144 000 fidèles chrétiens, vus sur le mont Sion, sont des témoins de Jéhovah. - Isaïe 43:10, AC.

C'est encore ce que prouvent le lieu où ils se tiennent et leurs faits et gestes. Dans la vision, Jean entendit chanter un cantique dont le son était si puissant qu''il crut entendre de grandes eaux ou de forts coups de tonnerre.

  Qui sont les chanteurs de ce cantique ?

On nous précise que "nul ne pouvait apprendre à fond ce cantique si ce n'est les cent quarante-quatre mille, qui ont été achetés de la terre". En effet, ce sont ceux qui chantent ce cantique tout en s'accompagnant de la harpe.

Ce qu'ils chantent est " comme un cantique nouveau", d'autant plus qu'ils sont les premiers à l'entonner. C'est là quelque chose de nouveau pour quiconque entent ce cantique. Ils chantent des choses que nulle autre créature n'a jamais connues si ce n'est l'Agneau et eux-mêmes. Ce "cantique nouveau", chanté en présence de l'Agneau, les concerne sans aucun doute directement, car il est dit à leur sujet :
" Tu es digne de prendre le rouleau et d'en ouvrir les seaux, parce que tu as été égorgé et, par ton sang, tu as acheté pour Dieu des personnes  de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation, et tu as fait pour notre Dieu un royaume et des prêtres, et ils régneront sur la terre."  Révélation 5:9,10. 
Or, puisque leur résurrection d'entre les morts a commencé après l'instauration par Dieu de son Royaume et qu'une place leur a été attribuée comme classe de ce Royaume sur le mont Sion d'où ils règnent aux côtés de l'Agneau de Dieu, leur cantique nouveau doit donc se rapporter au Royaume de Dieu instauré comme gouvernement en 1914, soit à la fin des temps des Gentils. Car c'est aux 144 000 en particulier que s'applique l'ordre suivant consigné dans Psaumes 96:1,10; 98:1,5; 149:1,2 AC:
"Chantez à Jéhovah un cantique nouveau ! Chantez à Jéhovah, vous tous habitants de la terre ! Dites parmi les nations : 'Jéhovah est roi; aussi le monde sera stable et ne chancellera pas; il jugera les peuples avec droiture.'" Chantez à Jéhovah un cantique nouveau, car il a fait des prodiges ; sa droite et sont bras saints lui ont donné la victoire. Célébrez Jéhovah sur la harpe, qu'aux accords de la harpe se mêle la voix des cantiques !" " Alléluia ! Chantez à Jéhovah un cantique nouveau; que sa louange retentisse dans l'assemblée des saints ! Qu'Israël se réjouisse en son Créateur, que les fils de Sion tressaillent en leur Roi !"

Où les 144 000 chantent-ils ce "cantique nouveau" ? Sur le mont Sion. Là, ils se tiennent auprès de l'Agneau et, en même temps, "devant le trône et devant les quatre créatures vivantes et les aînés". D'après Révélation 4:4-11, les quatre "créatures vivantes" et les vingt-quatre "aînés" se tiennent autour du trône de Jéhovah Dieu, dans le cieux. Il s'ensuit que le mont Sion dont il est question ici doit être céleste ; il ne peut pas s'agir , au sens propre , de la montagne sur laquelle est située de nos jours une ville ancienne entourée de murailles et qui est occupée en partie par des musulmans. C'est donc bien du mont Sion céleste que s'approche le reste des futurs membres des 144 000 vivant encore sur la terre. - Hébreux 12:22.
"Le nom que Jéhovah s'est lui-même donné."

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