C'était alors le mois lunaire de nisan, de l'an 1513 av. notre ére. Jéhovah décréta que désormais nisan serait pour les Israélites le premier mois de l'année Le dixième jour du mois, l'aîné ou chef de chaque famille devait amener dans sa maison un agneau ou un chevreau mâle, sain de corps et âgé d'au moins un an, et le garder chez lui pendant quatre jours. Le quatorzième jour de nisan, qui commençait au coucher du soleil, le chef de chaque maison devait donc égorger l'agneau après le coucher du soleil, prendre le sang et l'appliquer, en éclaboussant, sur les montants et le linteau de la porte, à l'extérieur, là où les passants pourraient facilement le voir. Puis toute la famille devait entrer et rester à l'intérieur de la maison toute la nuit. Sans briser un seul des os de l'agneau, les Israélites devaient le rôtir et ensuite le manger avec des pains sans levain ou azymes et des légumes verts amers. Ils devaient manger ce repas pascal debout, tout habillés et équipés, prêts à quitter la maison pour marcher vers la liberté. Quand l'ange d'exécution de Jéhovah avancerait dans le pays cette nuit-là pour tuer les premiers-nés et exécuter le jugement sur tous les faux dieux de l'Egypte, il verrait le sang sur l'encadrement des portes des Israélites et passerait par-dessus leurs maisons. Ils n'auraient pas à déplorer la perte du premier-né de leurs ou de leurs bêtes. Aussi, non seulement le premier-né, mais tous les membres de la famille devaient-ils rester à la maison, sous la protection du sang de la victime pascale. Tous les Israélites, et pas seulement les premiers-nés, courraient le même danger s'ils s'aventuraient dehors, car l'ange exterminateur pourrait frapper quiconque ne célébrait pas la fête de l'agneau pascal et ne plaçait pas sous la protection du sang. Avec sagesse et avec la foi, les Israélites obéirent aux instructions. - Exode 12 : 22. " Au milieu de la nuit [NW : à minuit], Jéhovah frappa tous les premiers-nés dans le pays d'Egypte, depuis le premier-né de Pharaon assis sur son trône, jusqu'au premier-né du captif dans sa prison, et à tous les premiers-nés des animaux." Exode 12 : 29, AC. Quelle clameur venant des demeures Égyptiennes touchées par le fléau rompit le silence de cette nuit du 14 nisan ! L'avertissement suivant, que Jéhovah avait donné à Pharaon par la bouche de Moïse, s'était accompli à la lettre : " Tu diras : Ainsi parle Jéhovah : Israël est mon fils, mon premier-né [la nation tout entière]. Je te dis : Laisse aller mon fils [toute la nation], pour qu'il me serve; si tu refuses de le laisser aller, je ferai périr ton fils, ton premier-né." - Exode 4 : 22, 23. Sous un rapport, les fils premiers-nés d'Israël représentaient la nation tout entière, car ils étaient appelée à succéder à leurs pères et à devenir les chefs de maison.C'est pourquoi, en tant que principaux héritiers de la nation, chacun des fils premiers-nés recevait deux parts de l'héritage familial, tandis que chacun des autres fils ne recevait qu'une seule part de l'héritage. Sous ce rapport-là, les fils premiers-nés d'Israël, qui étaient particulièrement exposés à la mort durant la dixième plaie sur l'Egypte, représentaient Israël dans on ensemble, le" premier-né" de Dieu, sa nation. - Deutéronome 21 : 17.
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