vendredi 29 juin 2012

DES LOIS D'ORIGINE DIVINE ET NON HUMAINE





         En sa qualité de Dieu et de Roi de ces hommes qu'il avait libérés et sauvés, et qui désormais lui appartenaient, Jéhovah leur donna ses lois, auxquelles ils devaient obéir. Conformément à la promesse qu'il avait faite à Moïse près du buisson ardent et comme un signe attestant qu'il avait envoyé Moïse auprès d'Israël, Jéhovah les amena au mont Horeb, la montagne de Dieu. Tandis que la montagne était tout enfumée à cause de sa présence invisible, il parla depuis le sommet et, sans avoir recours à un équipement de sonorisation moderne, il proclama les incomparables Dix Commandements. Exode 3 : 12; 19 : 1, 2. Ce n'était pas aux Gentils ou nations non juives du monde, mais seulement à la nation délivrée d'Israël que Jéhovah pouvait adresser les deux  premiers des Dix Commandements, qui sont ainsi conçus : " Je suis Jéhovah, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Egypte, de la maison de servitude. Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face. " Tu ne te feras pas d'image taillée ni aucune figure de ce qui en haut dans le ciel, ou qui est en bas sur la terre, ou de ce qui est dans les eaux au-dessous de la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles et tu ne les serviras point. Car je suis Jéhovah ton Dieu, un Dieu jaloux [NW : qui réclame un attachement exclusif ], qui punis l'iniquité des pères sur les enfants, sur la troisième et sur la quatrième génération à l'égard de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu'à mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements." Exode 20 :1-6, AC. Faisant allusion au pays que Jéhovah avait promis de donner, non pas à une nation gentile, mais à Abraham et à ses descendants, les fils d'Israël, le cinquième commandement divin disait aux Israélites : " Honore ton père et ta mère, afin que tes jours soient longs dans le pays que Jéhovah, ton Dieu, te donne." - Exode 20 : 12, AC.Par le quatrième commandement, Jéhovah ordonnait aux Israélites d'observer un sabbat hebdomadaire ou cessation de tout travail, en vue du bien de l'homme et de l'animal. Ce sabbat devait tomber le septième jour, soit depuis le coucher du soleil du jour que les Gentils appellent vendredi jusqu'au coucher du soleil du samedi Exode 20 : 8-11. A ce commandement relatif au sabbat hebdomadaire, Jéhovah ajouta des lois prescrivant l'observation de plusieurs sabbats touchant le sol qu'il avait donné aux Israélites conformément à l'alliance contractée avec Abraham. Jéhovah déclara à son médiateur Moïse: " Parle aux enfants d'Israël, et dis-leur : Quand vous serez entrés dans le pays que je vous donne, la terre se reposera : ce sera un sabbat en l'honneur de Jéhovah. Pendant six ans tu ensemenceras ton champ, pendant six ans tu tailleras ta vigne, et tu en recueilleras le produit. Mais la septième année sera un sabbat de solennel repos pour la terre, un sabbat en l'honneur de Jéhovah : tu n’ensemenceras point ton champ et tu ne tailleras point ta ville. Tu ne moissonneras pas ce qui poussera de soi-même, des grains tombés de la dernière moisson, et tu ne recueilleras point les raisins de ta vigne non taillée : ce sera une année de repos pour la terre. (...) " Tu compteras sept sabbats d'années, sept fois sept ans; la durée de ces sept sabbats d'années te fera une période de quarante-neuf ans. Le dixième jour du septième mois, tu feras retentir le son éclatant de la trompette; le jour des Expiations [ Propitiations], vous ferez passer la trompette dans tout votre pays. Et vous sanctifierez la cinquantième année, et vous publierez la liberté dans le pays pour tous ses habitants. Ce sera pour vous un jubilé, et chacun de vous retournera dans sa propriété et dans sa famille. La cinquantième année sera pour vous un jubilé : vous ne sèmerez point, vous ne moissonnerez point ce que la terre produira d'elle-même, et vous ne vendangerez point la vigne non taillée. Car c'est un jubilé; il sera sacré pour vous. Vous en mangerez le produit tiré de vos champs. Dans cette année de jubilé, chacun de vous retournera dans sa propriété." - Lévitique 25  1-13, AC.
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