mercredi 22 février 2012

LE NOM DE LA BÊTE,LE NOMBRE DE SON NOM, LA TÊTE INVISIBLE DE LA PAPAUTÉ.-1-



Le pape et Dagon étant donc identique, nous sommes naturellement et facilement amenés au nom et au nombre de la bête qu'on a si longtemps cherchés; ainsi se confirme par une preuve nouvelle, l'explication donnée jadis par le protestantisme sur cette difficulté. Les écrivains protestants ont cru en général que ce nom était " Lateinos ;" il y avait en effet bien des probabilités en faveur de cette opinion. Mais cependant il y a toujours eu une lacune; et on a compris qu'il manquait quelque chose pour mettre une hypothèse à l'abri de tous les doutes. Or, si nous considérons le sujet à un point de vue Babylonien, nous verrons le nom et le nombre de la bête transmis jusqu'à nous de telle manière qu'il ne manque aucune preuve à la démonstration. Osiris, et Nemrod, que représente le pape, était désigné par des noms différents; mais, comme le fait remarquer Wilkinson, il était à peu près dans la même position que sa femme qu'on surnommait " Myrionymus," la déesse aux mille noms. Parmi ces titres innombrables, comment reconnaître celui par lequel l'Esprit de Dieu le désigne dans le langage énigmatique qui parle du nom de la bête et du nombre de son nom ? Si nous prenons le nom de l'Apocalypse donne au système, il nous sera facile de trouver le nom du chef du système Apocalypse 17:5. Nous avons donc ici la clef qui explique d'un seul coup l'énigme. Nous n'avons maintenant qu'à rechercher quel était le nom sous lequel Nemrod était connu comme dieu des mystères Chaldéens. Ce nom, nous l'avons vu, était Saturne. Saturne et Mystère sont tous les deux des mots Chaldéens et ce sont des termes corrélatifs. Comme Mystère signifie le système caché, de même que Saturne signifie le dieu caché. Le dieu était révélé aux initiés : pour les autres il demeurait caché. Or, le nom de Saturne en Chaldéen se prononce Satur; mais comme le savent tous ceux qui ont étudié le Chaldéen, il se compose seulement de quatre lettres." Stur;" or, ce nom contient exactement le nombre Apocalyptique 666 :



Si le pape est, comme nous l'avons vu, le représentant légitime de Saturne, le nombre du pape, comme chef du Mystère d'iniquité, est précisément 666. Mais il a plus; comme nous l'avons montré, il paraît que le nom primitif de Rome elle-même était Saturnia, la cité de Saturne. Ceci est confirmé par Ovide, Pline, Aurélius Victor. Ainsi donc le pape a un double droit au nom et au nombre de la bête. Il est le seul représentant légitime du Saturne primitif qui puisse exister aujourd'hui et il règne dans cette même ville aux sept collines où régna autrefois le Saturne romain; et c'est parce qu'il y demeura longtemps après lui que toute l'Italie fut appelée de son nom, la terre de Saturne. Mais quel rapport peut-il y avoir entre tout ceci et le nom de Lateinos qui, on le croit général, était le nom de la bête ? Il y en a beaucoup : et nous avons la preuve que l'opinion commune est parfaitement bien fondée. Saturne et Lateinos sont exactement synonymes et appartiennent également au même dieu. Le lecteur n'a point oublié les vers de Virgile où nous voyons Lateinos, auquel les Romains ou la race latine font remonter leur origine, représenté avec une auréole autour de la tête, afin de montrer qu'il  était l'enfant du soleil. Ainsi il est évident que dans l'opinion populaire le Lateinos primitif avait occupé la même position que Saturne dans les mystères où il était aussi adoré comme le rejeton du soleil. De plus, il est évident que les Romains savaient que le nom de Lateinos veut dire le caché, car leurs ancêtres affirment invariablement que le Latium reçut son nom de Saturne qui y demeurait caché. Si donc on se base sur l'étymologie des expressions, même d'après le témoignage des Romains, Lateinos est équivalent à " celui qui est caché," c'est-à-dire à Saturne, le dieu du Mystère. 
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Tandis que Saturne est le nom de la bête et renferme le nombre mystique, Lateinos, qui renferme le même nombre, est un nom tout aussi particulier et distinctif de la même bête. Le pape donc, comme chef de la bête, est également Lateinos ou Saturne, c'est-à-dire la tête du mystère Babylonien. Quand donc le pape demande que tous les services se célèbrent en latin, c'est comme il disait qu'on doit les accomplir dans le langage du Mystère. Et quand il appelle son église une église latine, cela équivaut à déclarer que c'est l'église du Mystère. Ainsi, par suite du nom même que le pape a choisi, il a de ses propres mains écrit sur le front de la communion apostate la désignation divine de l'Apocalypse : " Mystère, Babylone la Grande". Ainsi, par voie de pure induction, nous avons été amenés de degré en degré à découvrir que le nombre mystique 666 est marqué d'une manière incontestable et indélébile sur son propre front, et à trouver que celui qui a son siège sur les sept collines de Rome a des titres exclusifs et incontestables à être regardé comme la tête visible de la bête.
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Le lecteur cependant doit avoir remarqué, s'il a soigneusement observé le passage qui parle du nom et du nombre la bête de l'Apocalypse, que dans les expressions qui décrivent ce nom et ce nombre, il y a encore une énigme qu'il ne faut pas négliger. Voici ces paroles Apocalypse.13:18 " que celui qui a de l'intelligence compte le nombre de la bête, car c'est le nombre d'un homme."
Que signifie cette parole : le nombre de la bête est le nombre d'un homme ? Cela veut-il dire simplement qu'il a été appelé d'un nom porté déjà par un homme? C'est du moins ainsi qu'on l'a compris d'ordinaire. Mais cela ne serait assurément rien de bien distinctif, rien qui ne pût également s'appliquer à une foule de noms. Mais rapprochez ce langage des faits que nous avons établis, et vous verrez quelle lumière divine jaillit aussitôt de cette expression. Saturne, le dieu caché, le dieu des mystères représenté par le pape, et dont les secrets étaient révélés seulement aux initiés, était identique à Janus, connu publiquement à Rome par les initiés et les profanes comme étant le grand Médiateur, celui qui ouvre et qui ferme, et qui a la clef du monde invisible. Mais que signifie ce nom de Janus ? Ainsi que le montre Cornificius, dans Macrobe, c'était à proprement parler " E-anush" mot qui dans l'ancien Chaldéen signifie l'homme. La bête Babylonienne qui sort de la mer était désignée par ce même nom quand elle fit sa première apparition. Le nom de E-anush ou l'homme était donné au Messie Babylonien pour l'identifier à la semence promise à la femme. Le nom d'homme, appliqué à un dieu, devait le désigner comme le dieu homme. Nous avons vu que dans l'Inde, les Hindous Shasters déclarent que pour donner aux dieux le pouvoir de renverser leurs ennemis, il fallait que le soleil, la divinité suprême, s'incarnât et naquît une femme. Les nations classiques avaient une légende d'une nature exactement semblable. Il y avait dans le ciel une tradition courante, dit Apollodore, d'après laquelle les géants ne pourraient jamais être conquis que par un homme. Cet homme qui, dit-on, avait conquis les adversaires des dieux, était Janus le dieu homme. Par suite de ce caractère et de ces exploits, Janus fut investi de grands pouvoirs, devint le gardien des portes du ciel, et l'arbitre de la destinée éternelle des hommes. Le pape, comme nous l'avons vu, est le représentant légitime de ce Janus, l'homme Babylonien ; il porte donc la clef de Janus , et en même temps celle de Cybèle, sa femme -   mère ; et aujourd'hui il s'arroge les mêmes titres blasphématoires de ce dieu. Si donc le pape fonde sa prétention à l'hommage universel sur la possession des clefs du ciel et cela dans un sens qui lui donne contrairement à tous les principes du christianisme, le pouvoir d'ouvrir et de fermer les portes de gloire suivant son plaisir et sa volonté souveraine, c'est là une forme nouvelle et frappante qu'il est chef de cette bête de la mer, dont le nombre, identifié à Janus, est le nombre d'un homme, et correspond exactement à 666.
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Mais il y a autre chose encore dans le nom de Janus ou Eanus. Janus, tout en étant ouvertement adoré comme Messie ou dieu-homme, était aussi honoré comme principium deorum, le principe et la source de tous les dieux païens. Nous l'avons déjà fait remonter, sous ce caractère, par Cush, jusqu'à Noé, mais pour expliquer les prétentions à un si haut caractère dans leur entière plénitude, il faut le faire remonter encore plus haut. A l'époque où les mystères étaient en formation, du temps de Sem et de ses frères qui par le déluge étaient passés du vieux monde dans le nouveau, les païens ne pouvaient guère ignorer l'histoire d'Adam ; aussi pour permettre que l'humanité fût divisée, il fallait que l'on connût cette dignité supérieure, ce titre de " père des dieux et des hommes". On le connaissait en effet. Les mystères étaient remplis de ses exploits et de ses aventures, et le nom d'E-anush ou, comme il apparaît sous la forme Égyptienne, Phanesh, l'homme n'était qu'un autre nom de celui de notre père commun. Le nom d'Adam, dans l'hébreu de la Genèse, se rencontre presque toujours avec l'article : il signifie l'Adam ou l'homme. Il y a cependant cette différence ; l'Adam se rapporte à homme non tombé ; E-anush l'homme, à l'homme tombé. E-anush donc comme principium deorum, la source et le père des dieux, et l'Adam tombé. Le principe de l'idolâtrie païenne tendit directement à l'exaltation de l'humanité déchue, il consacra ses passions, permit à l'homme de vivre selon la chair, et lui promit même après une pareille existence, la félicité éternelle.E-anush, l'homme tombé, fut proclamé comme chef de ce système de corruption, ce mystère d'iniquité.
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Maintenant nous en venons à la signification réelle de ce nom appliqué à la divinité communément adorée en Phrygie en même temps que Cybèle sous le même caractère que ce même Janus, qui était à la fois le père des dieux, et la divinité médiatrice. Ce nom était Attès, ou Attis, ou encore Atys. On verra clairement le sens de ce nom d'après le mot grec bien connu "Atè" qui veut dire " erreur de péché," et qui vient évidemment du Chaldéen Hata, pécher. Atys ou attas, formé du même verbe, et d'une manière semblable, signifie le pécheur.
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Le lecteur se rappellera que Rhéa ou Cybèle était adorée en Phrygie sous le nom de Idaia Mater, la mère de la science, et qu'elle portait à la main, comme symbole, la grenade qui, nous avons eu des raisons de le croire, était l'opinion des païens le fruit de " l'arbre défendu". Qui donc pouvait être la divinité associée à la mère de la science, sinon ce même Attès " le pécheur," son propre mari, auquel elle fit partager son péché, et sa connaissance fatale pour faire ainsi de lui, au sens propre et vrai, l'homme du péché, l'homme par lequel " le péché entra dans le monde, par le péché la mort, et ainsi la mort vint sur tous les hommes parce que tous ont péché.
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Or, les gloires et les caractères distinctifs du Messie furent donnés à Attès, cet homme de péché, après qu'il eût passé par ces douleurs et ces souffrances que ses adorateurs célébraient chaque année. Il était identifié avec le soleil, le seul dieu; il était identifié avec Adonis, et c'est à lui que s'applique ce passage du psaume 16, qui prédit le triomphe de notre Sauveur sur la mort et le tombeau : " Tu ne laisseras pas mon âme dans le sépulcre, tu ne permettras point que ton Saint sente la corruption." On sait assez que la première partie de ce passage fut appliquée à Adonis, car les lamentations annuelles des femmes sur Tammuz furent bientôt changées en réjouissances à cause de son prétendu retour du Hadès ou des régions infernales. Mais ce qu'on sait moins, c'est que le paganisme appliquait à son dieu médiateur l'incorruption du corps du Messie. C'est ce que nous apprend cette parole caractéristique de Pausanias : " Agdistis, c'est-à-dire Cybèle, dit-il, obtint de Jupiter qu'aucune partie du corps d'Attès ne tomberait en décomposition ou ne se perdrait." Ainsi le paganisme applique à Attès, le pécheur, l'honneur incommunicable de Christ qui vint sauver son peuple de ses péchés, comme l'indique le langage divin du doux psalmiste d'Israël, un millier d'années avant l'ère chrétienne.


 Si donc le pape occupe, comme nous l'avons vu, la la même place que Janus, l'homme, n'est-il pas évident qu'il occupe aussi la même place qu'Attès le pécheur et dès lors, comme il est frappant à ce point de vue, ce nom d'homme de péché divinement donné par la prophétie 2 Thessalinissiens. 2:3. à celui qui devait être la tête de l'apostasie chrétienne, et qui devait concentrer dans cette apostasie toute la corruption du paganisme Babylonien ?
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Ainsi à tous les points de vue le pape est donc la tête visible de la bête. Mais la bête a aussi une tête invisible qui la gouverne. Cette tête invisible n'est autre que Satan, la tête de la première grande apostasie qui commence dans le ciel même. Voici des paroles qui mettent ce point hors de doute, Apocalypse.13:4 : Ils adorèrent le dragon qui avait donné pouvoir à la bête, en disant : " Qui est comme la bête ? Qui est capable de lutter contre elle ?" Ce langage montre que le culte du dragon est semblable au culte de la bête. Primitivement le dragon était Satan, le chef ennemi lui-même; c'est là un fait qui est prouvé par la déclaration du chapitre précédent Apocalypse. 12:9 :" Et le dragon fut précipité dehors, c'est-à-dire l'ancien serpent, appelé le Diable, et Satan qui trompe le monde entier."
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Si donc le pape est, comme nous l'avons vu, la tête visible de la bête, les sectateurs de Rome en adorant le pape adorent nécessairement le diable. Avec le langage divin sous les yeux il nous est impossible d'échapper à cette conclusion. Et c'est précisément ce qu'il fallait prévoir en nous plaçant sur un autre terrain.
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On se rappelle que le pape comme étant le chef du mystère d'iniquité est le fils de perdition, Iscariot le faux apôtre, le traître. Or, il est expressément déclaré que Satan, le prince des démons, entra en Judas avant qu'il n'ait commis sa trahison, et prit une entière et complète possession de son âme. Par analogie nous pouvons présumer que le cas fut le même ici. Avant que le pape pût même concevoir un pareil projet de noire trahison à la cause du Seigneur, comme on a prouvé qu'il le fit avant d'être qualifié pour exécuter son perfide dessein, il fallait que Satan lui-même entrât en lui. Le mystère d'iniquité allait alors agir et se développer suivant son pouvoir, c'est-à-dire littéralement suivant l'énergie oula grande puissance de Satan. 2 Thessalonissiens.2:9. C'est donc Satan, et non un autre esprit subordonné de l'enfer qui doit présider à tout le système d'iniquité sanctionné; il faut qu'il prenne possession en personne de celui qui est la tête visible, afin que le système puisse être guidé par son habileté diabolique et fortifié par son pouvoir surhumain. En ne perdant pas cela de vue, nous voyons tout de suite comment, en adorant la bête, les sectateurs du pape adorent aussi le dragon qui donna le pouvoir à la bête.
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Ainsi, sans parler des preuves historiques, nous arrivons irrésistiblement à cette conclusion que le culte de Rome est un vaste système du culte du démon.
Si on admet que le pape est le chef de la bête qui sort de la mer, nous sommes tenus sur le simple témoignage de Dieu, sans aucune autre preuve, d'admettre ceci : c'est que sciemment ou à leur insu, ceux qui adorent le pape adorent le démon.
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Mais que dis-je ? nous avons une preuve historique, et une preuve remarquable que le pape comme tête des mystères Chaldéens est aussi directement le représentant de Satan, que du faux Messie Babylonien. Irénée à fait cette remarque il y a bien longtemps, vers la fin du 2 siècle, que le nom de Teitan contenait le nombre mystique 666; et il déclare que, dans son opinion, Teitan est le nom le plus vraisemblable de la bête qui sort de la mer.







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