Voici comment Virgile s'exprime, dans sa description de ces diverses tortures : " Enfermées dans les ténèbres de leur obscure prison, les âmes ne regardent plus les cieux; et même lorsqu'au dernier jour la vie s'est retirée, les malheureux ne peuvent se dégager entièrement des maux et des souillures du corps; car dans cette longue union avec la matière, les vices en s'invétérant, ont laissé des traces presque ineffaçables : elles subissent donc des châtiments, et expient dans les supplices leurs anciennes fautes; les unes, suspendues dans les airs, sont le jouet des vents, les autres lavent dans un vaste gouffre les taches infectes de leurs crimes, ou s'épurent par le feu. Chacun de nous est soumis au châtiment réservé à ses mânes. Ensuite nous sommes envoyés dans le vaste Élysée dont les riantes campagnes n'ont que peu d'habitants; là ils sont heureux, et après la succession des âges , après mille années révolues, le temps efface les souillures des âmes et ne leur laisse que les simples éléments du feu et la pure essence éthérée." En Égypte on enseignait la même doctrine du purgatoire. Mais dès qu'il eût une fois pénétré dans l'esprit populaire, la porte fut ouverte à toute espèce d'extorsions sacerdotales. Les prières pour les morts ont toujours marché de pair avec le purgatoire; mais aucune prière ne peut être entièrement efficace sans l'intervention des prêtres ; et aucune fonction du prêtre ne peut être accomplie sans un salaire spécial. Aussi voyons-nous dans tous les pays le clergé païen dévorer les maisons des veuves, et faire trafic des sentiments affectueux des parents désolés, dont la grande préoccupations est le bonheur éternel de leurs morts bien-aimés. ( Luc. 20. 46,47. " Prenez garde aux scribes qui veulent circuler en longues robes, et qui aiment les salutations sur les places de marché, et les premiers sièges dans les synagogues, et les places les plus en vue dans les repas du soir, et qui dévorent les maisons des veuves, et comme prétexte font des longues prières. Ceux-là recevront un jugement plus sévère." De tous les côtés s'élève un témoignage unanime sur le caractère odieux et les dépenses de ces dévotions posthumes.( Zacharie,11. 15,16,17 Et Jéhovah me dit : " Procure-toi encore l'équipement d'un berger inutile. Car voici, moi, je laisse se lever un berger dans le pays. Il ne fera pas attention aux [brebis] qui sont en train d'être effacées. Il ne cherchera pas celle qui est jeune, et il ne guérira pas la [brebis] brisée. Il ne sustentera pas à celle qui se plante là, et il mangera la chair de celle qui est grasse, et il arrachera les sabots des [brebis]. Malheur à mon berger sans valeur, qui quitte le troupeau ! L'épée sera sur son bras et sur son œil droit. Oui, son bras se desséchera, et vraiment son œil droit s'obscurcira." Une de ces oppressions sous lesquelles gémissent les malheureux catholiques de l'Irlande, ce sont les dévotions périodiques spéciales, pour lesquelles ils sont tenus de payer lorsque la mort a enlevé un des habitants de leur maison. Non-seulement il y a des services funèbres et des frais de funérailles pour le repos de celui qui est parti, au moment de l'ensevelissement, mais le prêtre visite plusieurs fois la famille dans le même but, ce qui amène des dépenses énormes. Ces dépenses commencent avec ce qu'on appelle " l'esprit du mois", c'est-à-dire un service en l'honneur du défunt un mois après sa mort. Quelque chose entièrement semblable se faisait en Grèce, cela est bien évident ; Muller en effet, dit dans son histoire des Doriens, que " les Argiens sacrifiaient le 30e jour après la mort à Mercure conducteur des morts." Dans l'Inde, les services du Sràddhà, ou services funèbres pour le repos des morts, sont nombreux et onéreux; et pour en assurer l'efficacité, on enseigne que " des offrandes de bétail, de terres, d'or, d'argent ou d'autres objets doivent être faites par la personne elle-même aux approches de la mort, ou si elle ne le peut pas, par une autre qui agit en son nom." Partout où nous jetons les yeux le cas est à peu près le même. En Tartarie, les Gurjumi ou prières pour les morts, dit le " Journal Asiatique" sont fort dispendieuses. En Grèce, dit Suidas, le sacrifice le plus grand et le plus coûteux était le sacrifice mystérieux appelé " le Télété," sacrifice qui, d'après Platon, était offert pour les vivants et les morts, et qui, pensait-on, les délivrait de tous les maux auxquels sont exposés les méchants lorsqu'ils ont quitté cette terre. En Égypte, les exactions des prêtres pour les frais des funérailles et des messes pour les morts étaient loin d'être une bagatelle. " Les prêtres, dit Wilkinson, entraînaient leurs fidèles à dépenser de grosses sommes pour la célébration des rites funèbres, et beaucoup de personnes, qui avaient à peine assez pour se procurer les choses indispensables à leur existence, s'efforçaient d'économiser quelque chose pour payer les dépenses de leur ensevelissement. En effet, outre les frais de l'embaumement, qui s'élèvent parfois à un talent d'argent, c'est-à-dire environ 4000francs, le tombeau lui-même coûtait fort cher; et on faisait beaucoup de questions sur la position de fortune du défunt, avant de faire des prières et autres services pour le repos de son âme". Les cérémonies, nous dit-il ailleurs, consistaient en un sacrifice semblable à celui qu'on offrait dans les temples; on l'accomplissait, pour le bénéfice du défunt, en l'honneur d'un ou de plusieurs dieux ( Osiris, Anubis et autres dieux infernaux); on lui offrait de l'encens et des libations; on lisait quelquefois une prière, et les parents, les amis étaient là comme pleureurs.Ils joignaient même leurs prières à celles du prêtres. Celui qui officiait au service funèbre était choisi parmi les pontifes qui portaient une peau de léopard ; mais l'un des prêtres inférieurs accomplissait d'autres rites variés pour les momies avant de les descendre dans le tombeau. On les célébrait aussi à certains intervalles, aussi longtemps que la famille payait pour ces cérémonies. Telle était dans la pratique la doctrine du purgatoire et des prières pour les morts chez les païens reconnus et déclarés : sur quels points essentiels diffère-t-elle de la même pratique dans la Rome pratique? Il y a dans l'une les mêmes extorsions que dans l'autre. La doctrine purgatoire est purement païenne, et ne peut résister un seul instant à la lumière de l'Écriture. Pour ceux qui meurent en Christ il n'y a point de purgatoire et il n'y a pas besoin; car " le sang de Jésus-Christ, Fils de Dieu, nous purifie de tout péché." Si cela est vrai, comment peut-on avoir besoin d'une autre purification ?
je ne suis adepte d'aucune religion ni membre d'aucune secte religieuse de ce monde d’impies.Et je ne vous annoncerai pas non plus cette fin du monde qui serait la fin de toute vie sur notre belle planète terre.Mais la vraie connaissance selon les Saintes Écritures la Sainte Bible.Voila tout ce que je veux partager avec les femmes et les hommes de foi. Jéhovah a formé la terre pour être habitée. Esaïe 45:18.
mercredi 4 janvier 2012
PURGATOIRE et PRIERES POUR LES MORTS.
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